En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Dans une lettre ouverte adressée mardi 6 novembre 2018 au ministre de l’Action et des Comptes publics, Solidaires Finances publiques (1) alerte Gérald Darmanin sur les "inquiétudes et interrogations des personnels qui appréhendent fortement" la mise en œuvre, au 1er janvier 2019, du prélèvement à la source. "Depuis l’annonce de la mise en œuvre du PAS en 2015, la DGFiP a perdu 3 260 emplois et s’apprête à en perdre 2 130 en 2019. Ces suppressions d’emplois mettent à mal la qualité des missions […] et dégradent les conditions de travail des agentes et des agents", estime le syndicat.
"2,5 millions de bulletins de salaires du mois d’octobre 2018 [dans la fonction publique de l’État] mentionnent le taux et le montant du prélèvement à la source à titre informatif" dans le cadre de l’étape de préfiguration, indique une communication du comité de suivi du prélèvement à la source, à la suite d’une réunion tenue le mardi 30 octobre 2018. Sur le volet des employeurs publics, près de "40 000 déclarations PASRAU ont été déposées à date, ce qui correspond à 65 % des usagers concernés", indique le comité. À l’approche de l’échéance du 1er janvier 2019, où le prélèvement à la source sera effectif, "la DGFiP poursuit sa démarche de fiabilisation auprès des contribuables pour lesquels certains éléments d’état civil sont incomplets et qui pourraient empêcher l’envoi de leur taux personnalisé aux collecteurs".