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Le 21 novembre prochain, AEF info dévoilera son premier Cahier de tendances, à l’occasion des "Rencontres de l’ESRI" organisées en partenariat avec Sorbonne Université. La rédaction invite ses abonnés à approfondir ensemble 10 tendances qui devraient marquer l’année 2019, en matière de relations internationales, de financement, de formation, de gestion de ressources humaines et de recherche. Voici le programme détaillé de cette journée de débats prospectifs à destination de tous les professionnels de l’ESR.
Cette dépêche est en accès libre.
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Quelles seront les évolutions marquantes pour l'enseignement supérieur et la recherche en 2019 et dans les années qui viennent ? Retrouvez-les dans le premier Cahier de tendances d’AEF info, qui sera débattu lors des "Rencontres de l’ESRI", le 21 novembre prochain.
L’inscription à cette journée est gratuite mais le nombre de places est limité : Inscription aux Rencontres de l’ESRI
9h15-10h30 : Petit exercice de prospective pour l’ESR
Après l’ouverture par Jean Chambaz, président de Sorbonne Université, des universitaires de profils et d’expériences variés viendront commenter et analyser certaines de ces évolutions. Ils nous diront également si d’autres tendances de fond émergent selon eux, en France ou à l’étranger. Cette séance, animée par Hervé Biausser, ancien DG de CentraleSupélec, réunira :
L'ouverture du marché africain de l’ESR, pas si simple à pénétrer (10h30-11h)
Des modèles économiques à repenser : quelle place pour les entreprises et les familles ? (11h-12h15)
Face aux besoins de financement et d’investissements qui s’accroissent et à la contraction des budgets publics, comment résoudre l’équation ? Qu’ils soient privés, associatifs ou publics, les établissements d’enseignement supérieur sont confrontés à la même question : quelle part devront prendre les entreprises et les individus dans le financement de l’ESR ? Des écoles de commerce changent de statut pour trouver de nouvelles ressources ; des écoles d’ingénieurs publiques augmentent significativement leurs droits d’inscription ; des universités lancent des levées de fonds à des niveaux comparables à celles des grandes écoles, ou travaillent à la création de sociétés universitaires de recherche pour développer de nouvelles ressources.
Clôture de la matinée par les trois conférences (12h15-12-35) :
Enseignants-chercheurs : vers une égale dignité de l’enseignement et de la recherche dans la carrière ? (14h-15h15)
Des appels à projets sur l’innovation pédagogique, des primes et des prix d’excellence pédagogique, des leçons demandées à des candidats lors du recrutement, des classements qui prennent davantage en compte l’enseignement, ou encore des chercheurs qui enseignent… une brèche s’ouvre dans le "tout recherche" pour les enseignants-chercheurs. Quelles sont les initiatives innovantes ? Quels sont les freins ?
Séquence "formation" (15h30-17h30)
L'art et les pratiques artistiques, nouvelles sources d’inspiration d’un enseignement supérieur en quête de créativité
Après le design thinking, les établissements d’ESR font de plus en plus appel à l’art pour tout à la fois renouveler leurs pratiques pédagogiques, stimuler la créativité tant valorisée par l’économie de la connaissance, et donner des compétences assez distinctives aux jeunes diplômés, face à la concurrence annoncée des machines intelligentes sur le marché de l’emploi. Le dialogue art/sciences est, lui aussi, de plus en plus valorisé comme démarche de création de nouveaux savoirs. Pourquoi un tel engouement pour l’art ? Quelles expérimentations retiennent l’attention dans l’ESR ? Que produisent-elles ? Ces questions seront posées à :
IA et "learning analytics" pour individualiser les parcours et favoriser la réussite : quelles réalités aujourd’hui ?
Nombreuses sont les perspectives ouvertes par l’IA dans le supérieur, mais qu’est-il concrètement mis en place et envisageable de faire ? Les expérimentations autour des "learning analytics" donnent aujourd’hui des résultats, et ouvrent des possibilités réalistes de suivi individualisé des étudiants pour augmenter leurs chances de réussite. Une analyse des pratiques aux États-Unis et des exemples d’une déclinaison à la française seront présentés et discutés avec :
Séquence "management" (15h30-17h30)
"Student experience" : l’étudiant (enfin) au centre ?
Remettre l’étudiant au centre des préoccupations des établissements, voilà une idée récurrente qui a récemment trouvé une incarnation dans le concept de "student experience" (calqué sur la "user experience" des entreprises technologiques). Certains établissements se réorganisent même en interne selon cette logique, pour optimiser le service rendu à l’étudiant dans tous les aspects de sa vie, dans une double stratégie : se préoccuper de son bien-être, de sa réussite et de sa santé, mais aussi en faire un allié pour l’avenir. Ce nouveau concept fera l’objet d’un dialogue entre :
Le bien-être au travail, nouvel élément de l’attractivité des établissements ?
Télétravail, baromètre social, charte des temps, plan d’action contre les violences sexuelles et sexistes… sont quelques-unes des mesures mises en place par certains établissements pour améliorer la qualité de vie au travail de leurs personnels. Un sujet qui a changé de statut et semble revenir au cœur des stratégies RH. Comment mesurer le bien-être au travail et comment exploiter les résultats ? Quel premier bilan tirer de la mise en place du télétravail ? Autant de questions qui seront abordées par :
Nous vous invitons à répondre, de façon anonyme, à un rapide questionnaire et à découvrir, le 21 novembre, où vous vous situez par rapport à la moyenne.
Séquence "recherche" (15h30-17h30)
Open science : nouveaux enjeux, nouvelles contraintes
Nous sommes à l’aube d’une révolution dans le modèle économique de la diffusion des résultats de la recherche scientifique publique. La "science ouverte" va aujourd’hui bien au-delà du libre accès aux publications (open access) : publication anticipée d’articles encore non validés (pré-prints), mise à disposition des données de la recherche… Ces évolutions induisent de profonds changements, soulevant des questions de compétences, de formation, d’équipement, de financement, de sécurité, de souveraineté, d’intégrité, voire d’éthique.
Une keynote d’Alain Schuhl, directeur général délégué à la science du CNRS.
Intégrité scientifique : la nouvelle donne des "lanceurs d’alerte" et des réseaux sociaux
Les réseaux sociaux scientifiques "vont probablement contribuer aux étapes de qualification et de certification [des publications scientifiques] par le biais de procédures qui restent à définir", prédisait en 2016 le Comité d’éthique du CNRS. Le fait est que le site PubPeer et certains blogueurs se sont récemment distingués en signalant plusieurs cas de méconduite scientifique, fortement médiatisés. L’organisation en cours du dispositif français d’intégrité scientifique est-elle assez robuste pour répondre à ce "contrôle qualité" a posteriori des publications ? Quels enseignements en sont tirés dans l’exercice du métier de chercheur ?
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