En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Les eurodéputés de la commission Libe s’accordent, lundi 22 octobre 2018, pour limiter à un an maximum, au lieu de deux actuellement, les contrôles aux frontières intérieures de l’espace Schengen en vue d’un événement prévisible. La Commission européenne avait au contraire souhaité, dans le projet de texte transmis au Parlement européen, porter cette période à trois ans. Le texte de la Commission "a été pensé pour légaliser les pratiques actuelles de certains États membres qui ne correspondent plus aux dispositions en vigueur du code frontières Schengen", dénonce Tanja Fajon (S&D, Slovénie).
"Plan de renforcement des capacités techniques des services de renseignement", recrutement de 2 388 policiers et gendarmes, lancement d’un "programme de sécurisation des réseaux et systèmes d’information", préparation du "réseau radio du futur"… "Le budget alloué aux forces de sécurité intérieure [en 2019] atteindra 13,1 milliards d’euros, en progression de 2,6 %, soit 335 millions de moyens supplémentaires", salue Gérard Collomb dans un communiqué, vendredi 28 septembre 2018. AEF info détaille les grands axes de ce budget.
Gérard Collomb présente, dans une circulaire rendue publique jeudi 13 septembre 2018, les dispositions immédiatement applicables de la loi du 10 septembre 2018 pour une immigration maîtrisée et un droit d’asile effectif. L’essentiel des dispositions de la loi entreront néanmoins en vigueur "en deux temps", au 1er janvier et au 1er mars 2019, indique le ministre de l'Intérieur.
Les eurodéputés adoptent, par 494 voix contre 115, le règlement relatif à Etias (nouveau système d’information et d’autorisation concernant les voyages), jeudi 5 juillet 2018. Ce système, qui devrait être opérationnel en 2021, "permettra de réaliser des contrôles préalables sur les voyageurs exemptés de l’obligation de visa", précise le Parlement européen dans un communiqué. "Ceux qui présentent un risque en termes de sécurité [...] se verront refuser l’entrée dans l’UE." Les eurodéputés adoptent en outre un texte visant à mettre à niveau l'agence de gestion opérationnelle des fichiers.
Le Parlement et les États membres de l’UE s’accordent sur trois projets de règlements visant à renforcer le Système d’information Schengen, mardi 12 juin 2018. Les textes permettent notamment un accès d’Europol à toutes les catégories de données figurant dans le SIS et ouvrent la possibilité de recourir aux images faciales à des fins d’identification lors des contrôles aux frontières. Ils introduisent en outre de nouvelles catégories de signalements dans le système. Les textes doivent désormais être confirmés par les États, avant d’être adoptés par le Parlement européen et le Conseil de l’UE.
"Le contrôle aux frontières pourrait être massivement traité par des dispositifs de contrôle automatisé, qui ne sont pas assez développés", estime Fernand Gontier, directeur central de la police aux frontières, mardi 15 mai 2018. Il était auditionné par les sénateurs de la commission d’enquête sur l’état des forces de sécurité intérieure. "Nous sommes en attente de technologies", ajoute-t-il. Selon lui, la reconnaissance faciale des passagers européens lors des contrôles aux frontières pourrait permettre de traiter "40 % des passagers, alors qu’aujourd’hui on n’en traite que 5 %". Fernand Gontier note également qu’un certain nombre de tâches actuellement confiées à la police aux frontières pourraient être externalisées au sein des centres de rétention administrative. "Le contrôle aux frontières ne peut en revanche pas être externalisé."
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.