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Le nouveau bac va-t-il laminer l’enseignement de l’occitan ? C’est la crainte des élus de Nouvelle-Aquitaine et d’Occitanie à la tête de l’Office public de la langue occitane, réunis le 18 octobre 2018 à Bordeaux. "La problématique de l’occitan n’est pas celle du basque. Nous avons besoin d’options attractives au lycée pour accroître les locuteurs et constituer un vivier d’enseignants", disent Charline Claveau-Abbadie et Patric Roux. Selon eux, la réforme met en concurrence langues régionales et étrangères. Le président Rousset (Nouvelle-Aquitaine) s’en est ému auprès de Jean-Michel Blanquer.
L’occitan et le breton, présents en 2018, ne figureront pas à la session 2019 du concours d’agrégation de langues régionales, selon un communiqué de la Felco, association d’enseignants d’occitan de l’enseignement public, publié le 14 juillet 2018. Le corse est en revanche maintenu. La liste comporte aussi le basque et le catalan. Après "le scandale du poste unique à la session 2018", la Felco y voit la preuve du "mépris" du ministère à l’égard des candidats malheureux de 2018, des formateurs et des universités de Toulouse et Montpellier. Elle demande au ministre de revenir sur sa décision et sollicite le soutien des parlementaires. "Les universitaires du jury de l’agrégation de langues de France avaient signé une motion demandant que toutes les langues soient concernées par la session 2019", la section 73 du CNU ayant "demandé la même chose", rappelle la Felco.