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"Cette année, nous comptons environ 113 nouveaux postes, dont 65 issus du 2e degré et 48 postes universitaires", déclare Didier Delignières, président de la C3D, dans une interview à AEF info le 16 octobre 2018. C’est "exceptionnel", même "si les universités ont souvent 'tiré la patte' pour ouvrir effectivement en Staps ces postes". Les L1 de Staps ont eu moins de candidats cette année, mais "il est très difficile de comparer les données de Parcoursup avec celles d’APB", analyse-t-il. À ce stade, il semble qu’environ 800 places en L1 de Staps resteraient non attribuées dans une trentaine de structures.Alors que la Conférence est "divisée" sur les nouvelles mentions complémentaires dans le secteur sportif, il estime par ailleurs "que l’on ne peut pas laisser les bacheliers pro au bord de la route.
En analysant les chiffres de 43 UFR, la Conférence des directeurs et doyens Staps (C3D), présidée par Didier Delignières, publie dimanche 7 octobre 2018 son premier bilan de Parcoursup. Les doyens observent des évolutions au niveau national, comme l’augmentation en L1 de Staps de la part des étudiantes et celles des bacheliers scientifiques. Mais ces tendances ne se retrouvent pas systématiquement au niveau local. L’étude montre aussi que, sur la question des places vacantes, les universités ont "des situations locales très disparates".
Avec des proportions de candidats admis en "oui, si" parfois plus importantes que ceux admis sans condition en Staps, la C3D s’interroge sur sa grille de classement et sur les moyens d’accompagner ces jeunes vers la réussite. La conférence, réunie en séminaire du 12 au 14 juin 2018, se questionne "tous azimuts" sur le bilan politique, pédagogique et technique des nouvelles règles d’admission dans cette composante. Si pour les directeurs, le travail "collégial" de la conférence a renforcé l’image des Staps au sein des universités, d’autres ont dû se confronter à leur présidence.