En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Le site de Tolbiac (Paris-I) a été bloqué quelques heures ce mardi 9 octobre 2018 par "une vingtaine de personnes" et une étudiante a été légèrement blessée. À Montpellier-III, le blocage, voté la semaine passée par une AG de 250 personnes, a été évité grâce à des "mesures de sécurité préventives" prises par la présidence. À Rennes-II, une centaine d’étudiants bloqueurs ont été délogés par des gendarmes mobiles ce matin (lire ici). Plusieurs organisations (CGT, FO, Unef, UNL, Fidl et Solidaires) avaient appelé à une journée de mobilisation et de grève interprofessionnelle ce mardi (lire ici).
Les gendarmes mobiles sont intervenus, mardi 9 octobre 2018, vers 9h30, pour déloger une centaine d’étudiants, la plupart cagoulés, qui bloquaient des bâtiments de Rennes-II. Un peu plus tôt ce matin, la présidence de l’université avait appelé les étudiants à se rendre sur le campus selon leur emploi du temps habituel, affirmant que "l’université allait fonctionner aujourd’hui". La veille, la présidence de Rennes-II avait déploré, sur son compte Twitter, que "l’AG étudiante de Rennes-II ait voté à une centaine de voix le blocage de l’université" (lire sur AEF), malgré la dispense d’assiduité aux enseignements que l’université avait accordée, à la demande d’organisations syndicales étudiantes, pour la journée du mardi 9 octobre, de 10 heures à 15 heures. Il s’agit d’une journée de mobilisation intercatégorielle à l’appel de la CGT, FO, l’Unef, l’UNL, la Fidl et Solidaires (lire sur AEF).
La CGT, FO, l’Unef et l’UNL, la Fidl et Solidaires participeront le 9 octobre 2018 à une "journée de mobilisation et de grève interprofessionnelle", devant le constat d’une "politique idéologique visant à la destruction de notre modèle social, favorisant notamment l’explosion des inégalités et la casse des droits collectifs" (lire sur AEF info). Ces organisations sont rejointes par le Snalc-Fgaf. Ce dernier appelle à "manifester publiquement le refus des mesures concernant l’Éducation nationale". Il s’oppose entre autres aux suppressions de postes annoncées pour 2019, et critique les réformes de la voie professionnelle et du lycée général et technologique. Du côté des organisations de jeunesse, Solidaires étudiant·e·s et le MJCF appellent également à manifester. Dans un autre tract unitaire, la FSU appelle aussi, avec CGT, FO, Solidaires et la FA-FP, à "se mobiliser".