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5,83 % des personnels de l’Éducation nationale ont été recensés grévistes par le MEN le 9 octobre 2018, journée de mobilisation lancée par la CGT, FO, Solidaires, la FSU, le Snalc-FGAF, la FA-FP, ainsi que par des organisations de jeunesse (Unef, UNL, Fidl, Solidaires étudiant·e·s, MJCF) pour défendre la fonction publique (lire ici). Selon le MEN, le taux de participation (en moyenne pondérée) s’élève à 6,59 % chez les enseignants, dont 4,25 % dans le 1er degré et 8,80 % dans le second degré. Les organisations à l’initiative de ce mouvement protestent notamment contre "les suppressions de postes dans les services publics". Pour rappel, la FSU, l’Unsa-Éducation et le Sgen-CFDT appellent également les personnels de l’Éducation nationale à une journée de grève le 12 novembre pour protester contre les suppressions de postes dans l’enseignement secondaire prévues en 2019 (lire ici).
La CGT, FO, l’Unef et l’UNL, la Fidl et Solidaires participeront le 9 octobre 2018 à une "journée de mobilisation et de grève interprofessionnelle", devant le constat d’une "politique idéologique visant à la destruction de notre modèle social, favorisant notamment l’explosion des inégalités et la casse des droits collectifs" (lire sur AEF info). Ces organisations sont rejointes par le Snalc-Fgaf. Ce dernier appelle à "manifester publiquement le refus des mesures concernant l’Éducation nationale". Il s’oppose entre autres aux suppressions de postes annoncées pour 2019, et critique les réformes de la voie professionnelle et du lycée général et technologique. Du côté des organisations de jeunesse, Solidaires étudiant·e·s et le MJCF appellent également à manifester. Dans un autre tract unitaire, la FSU appelle aussi, avec CGT, FO, Solidaires et la FA-FP, à "se mobiliser".
L’annonce de suppressions de postes dans le 2nd degré, dans l’enseignement privé et les services administratifs (lire sur AEF info) provoquent la "consternation et l’incompréhension" de la FSU, de l’Unsa-Éducation et du Sgen-CFDT. Dans un communiqué, le 25 septembre 2018, ils appellent à "une journée de grève le 12 novembre prochain" et "demandent au gouvernement de renoncer à son projet". Ces suppressions mèneront à "une nouvelle dégradation des conditions d’études des élèves et de travail des personnels". Cette décision "n’est pas compatible avec l’ambition d’un enseignement de qualité et d’une plus grande égalité de réussite, ni d’une bonne administration du système éducatif", poursuivent les syndicats, qui soulignent le "contexte d’augmentation démographique". Le Snuipp-FSU se mobilisera aussi le 9 octobre (lire sur AEF info), lors d’une journée de mobilisation interprofessionnelle.
Le Snalc-FGAF annonce, dans un communiqué le 21 septembre 2018, qu’il a "déposé un préavis de grève pour le 9 octobre afin de permettre à ceux qui le souhaitent de manifester publiquement leur refus des mesures concernant l’Éducation nationale". Le syndicat se joint ainsi à la journée de "mobilisation et de grève interprofessionnelle" lancée par la CGT, FO, l’Unef et l’UNL (lire sur AEF info). Le Snalc-FGAF rappelle son opposition aux suppressions de postes annoncées cette semaine (lire sur AEF info), au PPCR et à la réforme de la voie professionnelle qui "comporte des éléments dangereux" (lire sur AEF info). Le syndicat avait récemment critiqué l’organisation des enseignements de spécialité prévue par la réforme du lycée (lire sur AEF info).
La CGT, FO, l’Unef et l’UNL appellent à "faire du 9 octobre prochain une première journée de mobilisation et de grève interprofessionnelle". L’Union syndicale Solidaires se positionnera sur cet appel la semaine prochaine.