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"L’Académie des sciences soutient l’accès gratuit et universel aux publications scientifiques", déclare-t-elle mercredi 3 octobre 2018 dans un communiqué. Tout en soutenant les "principes généraux" du plan national pour la science ouverte ainsi que l’initiative "cOAlition S" des agences de financement européennes, l’Académie souligne que leur mise en œuvre "imposera au préalable des changements profonds dans les modes de publication". Pour autant, "le processus d’accès ouvert aux publications ne doit pas conduire à une réduction du processus d’expertise qui assure la qualité des articles".
« Les indices bibliométriques ne peuvent pas être utilisés de la même façon selon l'objet de l'évaluation : recrutements, promotions, contrats, distinctions, etc. » Ainsi, « il faut éviter l'utilisation des indicateurs bibliométriques pour les chercheurs ayant moins de dix années de carrière afin d'éviter la chasse aux domaines à fort taux de citations », et également exclure le recours à la bibliométrie pour le recrutement des jeunes chercheurs. C'est l'une des cinq recommandations de l'Académie des sciences dans son rapport intitulé « Du bon usage de la bibliométrie pour l'évaluation individuelle des chercheurs », remis à Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, lundi 17 janvier 2011. De plus, « les évaluations bibliométriques des chercheurs candidats à un contrat de recherche ou à une distinction (prix, médailles, académies, etc.) doivent être abordées de façon particulière en fonction du contexte et de l'âge des chercheurs concernés, en donnant une grande importance à l'originalité du travail souvent mal prise en compte par la bibliométrie ». Ces recommandations « ne constituent que quelques suggestions qui demandent à être approfondies », précise l'Académie.