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"Le programme LabCom a été lancé il y a cinq ans avec l’objectif initial, et qui demeure, d’initier des partenariats bilatéraux structurés et durables entre laboratoires, PME, TPE ou ETI qui perdurent au-delà du soutien financier de l’ANR (de 36 mois)", commente Thierry Damerval, PDG de l'Agence. Il s’exprime dans une interview à AEF info lors du premier colloque que l'ANR consacre aux LabCom, sur le thème "une synergie réussie entre recherche publique et privée", jeudi 27 septembre 2018 à Paris. "Aujourd’hui, 122 laboratoires communs existent : 595 dossiers ont été déposés pour un taux de succès de 24,06 %, ce qui est assez significatif", chiffre-t-il. Pour Thierry Damerval, "l’enjeu majeur des LabCom est leur articulation avec les organismes de recherche et les universités, mais aussi les Satt, Bpifrance ou les pôles de compétitivité".
L'ANR (Agence nationale de la recherche) lance le 11 mars 2013 l'appel à projets « LabCom » pour les laboratoires communs aux établissements publics de recherche et aux PME-ETI (1). « L'objectif de ce nouveau programme est de soutenir les acteurs de la recherche publique à s'engager dans un partenariat bilatéral structuré avec une PME ou une ETI », précise l'ANR. « Ce programme, complémentaire à d'autres programmes comme celui des instituts Carnot par exemple, a pour objectif de faire en sorte que le monde de la recherche académique se rapproche des entreprises, et qu'il puisse être en capacité d'entendre et de comprendre leurs problématiques avant de les aider à s'engager dans une démarche partenariale. » La phase de construction du laboratoire commun, « dont l'aboutissement est la signature du contrat » et « d'une durée souhaitée de six mois au plus (maximum douze mois) », fera l'objet d'une aide ANR d'un montant maximal de 50 000 euros. La phase de fonctionnement qui lui fait suite est financée « pour la durée restante (durée totale 36 mois) » pour un montant maximal d'aide de l'ANR de 250 000 euros.