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"Il faut que le débat des nouvelles technologies soit posé", affirme Alice Thourot (LREM, Drôme), lundi 24 septembre 2018. Aux côtés de son confrère Jean-Michel Fauvergue (LREM, Seine-et-Marne), la députée présentait les conclusions de leur rapport sur le "continuum de sécurité" (lire sur AEF info) lors des "Assises de la filière des industries de sécurité", organisées par le Cofis. Si la question de l’intégration des technologies nouvelles dans le continuum n’est pas abordée dans le rapport, elle estime que celles-ci "peu[vent] permettre d’apporter plus de sécurité".
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"Nous l’avons constaté sur le terrain, les technologies vont plus vite que l’encadrement législatif." C’est ce que déclare Alice Thourot, lundi 24 septembre 2018, lors des "Assises de la filière des industries de sécurité", organisées à Paris (lire sur AEF info). La députée LREM de la Drôme indique qu’elle et son confrère Jean-Michel Fauvergue (LREM, Seine-et-Marne) se trouvaient à Nice le jour où la Cnil a rendu son avis défavorable concernant l’application de signalement "Reporty" (lire sur AEF info).
Elle estime que la reconnaissance faciale "pourrait être utile, par exemple pour repérer une personne recherchée qui passerait dans une gare". "On a vu des terroristes qui traversaient plusieurs gares, plusieurs pays, sans jamais être identifiés. Ces nouvelles technologies sont aujourd’hui au point mais la loi ne les encadre pas encore", regrette-t-elle.
Des patrouilles de police par drones ?
Jean-Michel Fauvergue imagine quant à lui une application de sécurité fonctionnant sur le modèle de Waze, navigateur GPS permettant aux conducteurs de signaler les dangers et contrôles radars aux autres usagers. "Le conducteur s’autosécurise grâce à cette application", affirme-t-il. "Pourquoi ne pas penser à une application sur smartphone qui permettrait à la personne qui voit quelque chose de rapidement avertir [les forces de l’ordre] ? Cela permettrait de sécuriser la zone et d’y envoyer des effectifs."
L’ancien chef du Raid anticipe également une alternative aux patrouilles de police et de gendarmerie nationales. Celles-ci présentent, selon lui, deux lacunes : la nécessité d’une "vigilance extrême" de chaque instant pour les agents, ainsi qu’un coût élevé en termes de carburant. "Pourquoi ne pas penser que les patrouilles, pour l’aspect de vigilance et non d’intervention, puissent dans l’avenir se faire par caméras de surveillance mais aussi par drones ?" lance-t-il. Jean-Michel Fauvergue considère que les drones pourraient "surveiller en survolant plusieurs secteurs" avec une "vigilance permanente" tout en "polluant beaucoup moins". "Le passage aux nouvelles technologies est en cours au sein des forces de l’ordre avec l’utilisation de tablettes", note l’ex-policier. "Mais il faut encore accélérer !"
"Nous avons besoin d’une véritable politique en faveur de solutions souveraines", affirme Marc Darmon, lundi 24 septembre 2018, à Paris. Le président du CICS s’exprimait lors des deuxièmes "Assises de la filière des industries de sécurité", organisées par le Cofis. Il estime que la question de la souveraineté technologique doit être un des axes d’efforts de l’action à venir du comité de filière : "Souveraineté veut dire confiance", souligne-t-il. Stéphane Volant, président du CDSE, insiste quant à lui sur "l’importance vitale" de mettre en œuvre un "cloud souverain" français ou européen.
Quels scénarios pour la filière des industries de sécurité en 2025 ? C’est la question que pose le Cofis (Comité de la filière industrielle de sécurité) dans un document publié à l’occasion des deuxièmes "Assises de la filière des industries de sécurité" organisées à Paris, lundi 24 septembre 2018. La structure identifie, sur des scénarios élaborés par l’Idate
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Marc-Antoine Bindler,
journaliste