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Lors de la conférence des villes (France Urbaine), le Premier ministre est revenu sur sa volonté "d'assumer la décentralisation", mercredi 19 septembre 2018. C'est "admettre que, quelle que soit notre organisation administrative, nous avons des comptes à rendre à nos concitoyens", précise Édouard Philippe. C'est "le sens de la mise en place d’un service public de l’insertion [annoncé dans le cadre du Plan pauvreté] pour rompre avec les disparités territoriales dans l’accompagnement des bénéficiaires de prestations sociales".
"Nous appelons donc à une réforme du RSA actuel", avec "une activité de travail systématique, un accompagnement personnalisé et un complément de revenu de subsistance". Le rapport "Les départements au cœur des politiques de retour à l’emploi" prône une "solution de type 'travail pour tous' qui combinerait une activité évolutive et une allocation de subsistance si nécessaire". Ce document a été présenté aux présidents des conseils départementaux par Frédéric Bierry, président de la commission Affaires sociales de l’ADF, début juillet 2018. Il n'engage pas l'ADF, souligne l'association.
Le Conseil d’État valide le 15 juin 2018 le principe du dispositif instauré en 2016 par le conseil départemental du Haut-Rhin, qui conditionne le versement du RSA à des actions de bénévolat. Pour les hauts magistrats, ces actions sont admises pour les bénéficiaires "disponibles pour occuper un emploi", à condition qu’elles puissent contribuer à une meilleure insertion professionnelle de l’intéressé et qu’elles restent compatibles avec la recherche d’un emploi. Elles doivent en outre être prévues par le contrat liant l’allocataire au département.