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D’après le compte rendu d’une réunion interministérielle tenue fin juillet, qu’AEF info a pu consulter ce jeudi, la future agence de la cohésion des territoires intégrera dans un premier temps le CGET, l’Epareca et l’Agence du numérique (hors sujet "French tech"), et non pas l’Anru et l’Anah, comme préconisé par le préfigurateur Serge Morvan. Pour Matignon, ces opérateurs, ainsi que l’Ademe, ont "vocation à se rapprocher" de l’ANCT "de manière progressive". L’exécutif évoque aussi la création d’un fonds à horizon 2020, qui agrégerait notamment le FNADT et les crédits politique de la ville.
Chargé par le Premier ministre de préfigurer la future Agence nationale de cohésion des territoires, Serge Morvan, nommé commissaire général à l’égalité des territoires le 4 avril 2018, devra rendre son rapport le 15 mai prochain. L’agence devra quant à elle "être opérationnelle, au moins dans une première phase, à l’été 2018", demande Édouard Philippe dans sa lettre de mission. Un calendrier serré qui ne rassure pas le personnel du CGET qui a adressé une lettre ouverte au président de la République la semaine dernière. Alors que tous les scénarios de configuration semblent encore envisagés (de la création d’une entité rattachée au CGET à celle d’une vaste agence regroupant le CGET, le Cerema, l’Anru, l’Epareca…), ils restent inquiets quant à leur avenir, malgré les propos rassurants tenus par l’exécutif.
Deux échanges organisés à l’Assemblée nationale la semaine dernière ont permis d’en connaître plus sur les missions de la future Agence nationale de cohésion des territoires. Auditionné par les membres de la commission Développement durable, mercredi 6 décembre 2017, Jean-Benoît Albertini, commissaire général à l’égalité des territoires, a précisé les deux scénarios d’architecture possibles sur lesquels travaillent actuellement ses services. Présent le lendemain pour le débat en séance sur la proposition de loi créant une agence nationale de cohésion des territoires, Julien Denormandie, secrétaire d’État auprès du ministre de la Cohésion des territoires, a défini les missions de la future entité : celle-ci devra "être au service des élus" pour "mobiliser l’expertise aujourd’hui diffuse et mal identifiée qui doit être apportée aux élus" tant en termes de financements que de savoir-faire.