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Axel Sirven, officier supérieur mis à disposition par la brigade de sapeurs-pompiers de Paris, est nommé chef du département "risques et crises" de l’Inhesj (Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice) sur décision du 27 mai 2018, apprend AEF info auprès de l’institut. Alexandre Fouchard, commandant de la police nationale, est par ailleurs nommé adjoint au chef du département.
"Englués dans la judiciarisation de l’action de sécurité, les services français témoignent d’une volonté de réorienter leur action dans une perspective plurielle de service rendu à la population et de référentiel de résolution de problème." C'est ce qu'observe Anne Wuilleumier, chercheuse à l’Inhesj, lors de la présentation du projet de recherche baptisé "Acess" lors d'une conférence organisée par l'Inhesj et l’ONDRP, mardi 19 juin 2018. L’action de police judiciaire "ne constitue pas la totalité du travail policier conduit sur le terrain", souligne Anne Wuilleumier.
Regrouper les détenus radicalisés "semble suicidaire", estime Romain Sèze, chargé de recherches à l’Inhesj (Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice), mardi 27 mars 2018. Il était auditionné par les sénateurs de la commission d’enquête sur l’état de la menace terroriste après la chute de Daech. "Le nombre de détenus condamnés pour des faits de droit commun qui se sont radicalisés a augmenté très vite en deux ans, ce qui pose des questions sur la politique carcérale", note en outre Romain Sèze. "Il faut aussi songer au désengagement de ces personnes […]. J’en ai vu tenir des propos très menaçants, d’une violence terrible […] et qui sont sur le point de sortir de prison." Myriam Benraad, professeure en science politique à l’université de Leyde, estime pour sa part que "les services de renseignement ont perdu la trace d’un certain nombre de djihadistes".
"La question de l'évaluation est pour nous importante et va être au cœur de nos travaux en matière de police de sécurité du quotidien", déclare Nicolas Lerner, jeudi 29 mars 2018. Le directeur adjoint de cabinet du ministre de l'Intérieur s'exprimait lors d'un colloque organisé par l'Inhesj sur l'évaluation des politiques publiques de sécurité. "Nous travaillons à la mise en place du 'Lab PSQ' pour une installation avant l'été", indique Nicolas Lerner. Cette structure devra associer les services de la place Beauvau "à l'ensemble de ses partenaires en termes de sécurité, les élus mais aussi les instituts de recherche et les sociologues". Au cours de la table ronde, le sociologue Jacques de Maillard et des représentants des services d'inspection du ministère de l'Intérieur dessinent les enjeux de l'évaluation de la réforme.
Le contrôle d’identité est "souvent utilisé par les policiers français de manière très instinctive, c’est-à-dire sans réellement questionner l’utilité et le sens de cette action, et sans en mesurer les effets pervers." C’est ce qu’affirme Mathieu Zagrodzki, sociologue et chercheur associé au Cesdip, lors d’un séminaire intitulé "Style de police et légitimité policière : les contrôles d’identité", organisé par l’Inhesj et l’ONDRP, jeudi 29 mars 2018. Didier Joubert, chargé de mission auprès du directeur central de la sécurité publique sur les questions d’organisation et de doctrine, admet un "déséquilibre des représentations" du contrôle d’identité entre les policiers et la population. Ce geste, "banal pour un policier", est "un acte dur pour celui auquel il s’adresse". Didier Joubert souligne "le besoin de travailler sur le comportemental, l’explication à donner, et la formation".
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 20 mars 2023 :