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"Je n’ai pas le sentiment d’avoir trahi le président de la République, j’ai le sentiment d’avoir fait une grosse bêtise. Et d’avoir commis une faute." C’est ce que déclare Alexandre Benalla dans une interview publiée par Le Monde, jeudi 26 juillet 2018. L’ancien adjoint au chef de cabinet d’Emmanuel Macron, soupçonné de violences lors d’une manifestation organisée à Paris le 1er mai 2018, affirme notamment qu’il n’aurait "jamais dû aller sur cette manifestation en tant qu’observateur" et "peut-être dû rester en retrait". Il précise en outre ses fonctions auprès du chef de cabinet de l’Élysée.
La commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur l’affaire Benalla décide, mercredi 25 juillet 2018, d’auditionner à nouveau le préfet de police, Michel Delpuech, et le directeur de l’ordre public et de la circulation, Alain Gibelin. Les députés prévoient également d’entendre le responsable de la compagnie de CRS n°15, présente sur la place de la Contrescarpe le 1er mai 2018. "Les auditions menées jusqu’à présent démontrent qu’il existe des dérives individuelles de Monsieur Benalla et de certaines autorités de police", affirme la co-rapporteure, Yaël Braun-Pivet (LREM, Yvelines). Alain Gibelin "a déclaré sous serment deux éléments remis en question depuis", explique-t-elle (lire sur AEF info). Au cours de la réunion, le co-rapporteur Guillaume Larrivé (LR, Yonne) fait état de "désaccords absolument majeurs" au sein du bureau de la commission sur la liste des personnes à auditionner.