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Le directeur de cabinet du président de la République, Patrick Strzoda, est auditionné par les députés de la commission des Lois – qui s’est octroyée les prérogatives d’une commission d’enquête pour investiguer sur l’affaire Alexandre Benalla —, mardi 24 juillet 2018. Après Gérard Collomb (lire sur AEF info), Michel Delpuech (lire sur AEF info) et Alain Gibelin (lire sur AEF info), le préfet est interrogé sur les conditions dans lesquelles l’adjoint au chef de cabinet d’Emmanuel Macron a participé à une opération de maintien de l’ordre le 1er mai 2018.
"Nous avons dévidé de déposer une motion de censure", annonce le président du groupe LR à l’Assemblée nationale, Christian Jacob (Seine-et-Marne), mardi 24 juillet 2018. "Nous souhaitons que le gouvernement s’explique" sur l’affaire Alexandre Benalla, ce collaborateur d’Emmanuel Macron impliqué dans des faits de violence présumée lors d’un rassemblement organisé à Paris le 1er mai 2018, indique le député. Selon Christian Jacob, "le gouvernement a failli dans l’organisation de la protection du président de la République".
Les faits de violence imputés à Alexandre Benalla "ont porté le discrédit sur l’action des forces de sécurité intérieure", dénonce David Le Bras, secrétaire général du SCPN, dans un communiqué publié lundi 23 juillet 2018. Le SICP se dit pour sa part "indigné par les conséquences déplorables engendrées par l’affaire Benalla sur l’image des forces de sécurité intérieure". Le SCSI et Synergie officiers réagissent également à l’affaire.
Alexandre Benalla est intervenu de manière "vigoureuse" le 1er mai 2018 mais "sans violence", affirment ses avocats dans un communiqué révélé par TF1, lundi 23 juillet 2018. Laurent-Franck Liénard et Audrey Gadot indiquent que leur client, mis en examen dimanche 22 juillet 2018, est par ailleurs "abasourdi par l’utilisation médiatique et politique de son action du 1er mai 2018 sur deux fauteurs de troubles qui agressaient les policiers".