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Étendre le périmètre de contrôle parlementaire au renseignement, réorganiser l’inspection des services de renseignement, actualiser la stratégie nationale du renseignement. Telles sont les principales préconisations de la délégation parlementaire au renseignement, dans son rapport d’activité 2017 publié mercredi 18 juillet 2018. L’instance indique en outre avoir centré "son activité sur la thématique du renseignement d’intérêt économique", soulignant notamment "un réel manque de coordination entre les différentes instances gouvernementales" et "l’absence de doctrine" en la matière.
"La France est, par rapport à d’autres pays européens, très en retard sur le partage du renseignement avec l’autorité judiciaire." C’est ce qu’estime Camille Hennetier, vice-procureure et cheffe de la section antiterroriste du parquet de Paris, lors de son audition par les députés de la commission spéciale sur le terrorisme du Parlement européen, mardi 19 juin 2018. Elle indique que la judiciarisation intervient désormais "de plus en plus en amont" en matière de terrorisme, mais que ce processus "ne peut pas faire l’économie d’une discussion avec les services de renseignement".