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En même temps que la signature de la charte de l’INCa en mai 2017, Sanofi France s’est dotée d’une initiative intitulée "Cancer et Travail, agir ensemble" dont le déploiement est confié à Hélène Bonnet. Chercheuse dans l’entreprise pendant 18 ans avant d’être touchée par un cancer, Hélène Bonnet se consacre désormais à 100 % au déploiement de ce projet inclus dans la politique RSE de l’entreprise. Celle-ci a depuis construit un plan d’actions et négocié avec ses assureurs cinq nouvelles garanties dans le cadre du régime frais de santé et prévoyance au bénéfice des salariés atteints de cancer.
Cinq ans après, un cancer a toujours un impact négatif sur la vie professionnelle des individus. C’est ce que révèle la nouvelle étude de l’INCa, Vican 5 (1), dévoilée mercredi 20 juin 2018 à l’occasion d’un colloque à Paris. Ainsi, plus d’un quart des personnes diagnostiquées en 2010 ont connu une diminution de leurs revenus disponibles cinq ans après le diagnostic, notamment en raison d’une diminution de leur temps de travail. À cela s’ajoute une forte hausse de l’inactivité : "Seule une personne sur huit ne travaillait pas au moment du diagnostic, contre une sur quatre, cinq ans plus tard.
L’association Cancer@work, qui soutient l’insertion, le maintien dans l’emploi et l’amélioration de la qualité de vie au travail des personnes confrontées au cancer au travail, et tenait son quatrième colloque ce jeudi 2 février 2017, a présenté à cette occasion une étude réalisée par le cabinet Asterès visant à évaluer l’impact économique du maintien dans l’emploi des actifs atteints de cancer et à en mesurer les bénéfices pour les personnes, les entreprises et la société. Il en ressort notamment que 74 à 491 millions d’euros par an pourraient être économisés par les entreprises si elles maintenaient dans l’emploi des personnes nouvellement diagnostiquées et en mesure de travailler.
Selon le troisième rapport de l’Observatoire sociétal
Les pratiques professionnelles en matière de maintien dans l'emploi des personnes ayant été touchées par des maladies longues, comme le cancer, sont très éparses et restent très informelles selon les entreprises. C'est l'une des conclusions de l'étude intitulée « les plans d'action à l'égard des salariés atteints du cancer » (1) du Crédoc (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie) présentée à l'occasion du colloque « Cancer et travail », organisé mardi 14 décembre 2010 à Paris, par l'INCa (Institut national du cancer) et l'ARC (Association pour la recherche sur le cancer). Basée sur une comparaison avec les pratiques allemandes, l'étude montre que les relations entre salariés malades et entreprises restent encore basées sur des arrangements tacites, qu'il s'agisse de la période d'arrêt, de retour et d'adaptation après réintégration.