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L’occitan et le breton, présents en 2018, ne figureront pas à la session 2019 du concours d’agrégation de langues régionales, selon un communiqué de la Felco, association d’enseignants d’occitan de l’enseignement public, publié le 14 juillet 2018. Le corse est en revanche maintenu. La liste comporte aussi le basque et le catalan. Après "le scandale du poste unique à la session 2018", la Felco y voit la preuve du "mépris" du ministère à l’égard des candidats malheureux de 2018, des formateurs et des universités de Toulouse et Montpellier. Elle demande au ministre de revenir sur sa décision et sollicite le soutien des parlementaires. "Les universitaires du jury de l’agrégation de langues de France avaient signé une motion demandant que toutes les langues soient concernées par la session 2019", la section 73 du CNU ayant "demandé la même chose", rappelle la Felco.
Les députés ont adopté à une large majorité la proposition de loi constitutionnelle en vue de la ratification de la Charte européenne des langues régionales mardi 28 janvier. Par 361 voix « pour », et 149 voix « contre », l'Assemblée nationale s'est prononcée, en première lecture, pour une modification de la constitution, afin de la rendre compatible avec le texte européen qui prévoit des enseignements préscolaire, primaire, secondaire et universitaire en « langues régionales ». Le texte constitutionnel déposé par les parlementaires ne pouvant être adopté que par référendum, hypothèse exclue par le gouvernement, le vote avait donc valeur de test. Si une proportion comparable de sénateurs (plus des trois cinquièmes) se prononce en faveur du texte, le gouvernement sera assuré de pouvoir réformer la constitution par la voie du Congrès et d'un projet de loi constitutionnelle.