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La tendance est la même pour tout le secteur de l’édition : de plus en plus de livres publiés et de moins en moins de lecteurs. Dans ce contexte, comment les presses universitaires s’en sortent-elles ? Alors que leur vocation est de valoriser dans la durée des travaux de recherche qui, souvent, ont peu d’avenir commercial. Se maintenir devient "de plus en plus difficile pour les maisons publiant moins de 30 titres par an", ce qui est le lot de beaucoup des 75 éditeurs de l’ESR, que regroupe l’Aedres, admet Nicolas Delargillière, le président de cette association. Un autre modèle économique est à imaginer pour les publications papier, qui restent les premiers supports de lecture et produit des ventes, dit-il. Peut-être autour d’un principe auteur-payeur/ lecteur gratuit. Voire dans des groupements régionaux à condition que volonté politique et moyens soient au rendez-vous de ces projets.
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