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La police nationale envisage la création d’un réseau social interne baptisé "R@dio police", apprend AEF info de sources syndicales. Conçu comme l’un des outils de modernisation du management au sein de la police, il doit être expérimenté au cours de l’été pour un lancement à la rentrée 2018. Le directeur de la police nationale, Éric Morvan, a présenté le dispositif aux syndicats de police, mardi 3 juillet 2018. Joints par AEF info, les représentants d’Alliance police nationale, Unité SGP police-FO et l’Unsa police se disent "sceptiques" sur l’utilité de ce réseau social.
Les manifestations de policiers en dehors des syndicats de police depuis deux semaines sont "l’expression d’un profond malaise qui doit être entendu, n’en déplaise à certains responsables politiques de gauche qui ont cru bon devoir jeter l’opprobre sur les policiers en insinuant que leur mouvement était le fruit d’une récupération par l’extrême droite". C’est ce qu’écrit l’ancien chef de l’inspection générale de la police nationale, Dominique Boyajean, dans une tribune publiée sur le site l’hebdomadaire Valeurs actuelles, mardi 8 novembre 2016. Le policier, aujourd’hui retraité, appelle "à l’émergence d’un nouveau paradigme politique susceptible de restaurer l’autorité de l’État et entièrement désincarné de l’idéologie permissive." Dominique Boyajean livre également son analyse sur les raisons de la "colère" et du "désarroi" des policiers.
Une quinzaine de policiers créent, jeudi 3 novembre 2016 à Pierrelaye (Val-d’Oise), une association baptisée "Mobilisation des policiers en colère", apprend AEF de sources concordantes. Cette structure vise à "rassembler" les fonctionnaires qui manifestent en dehors de tout mot d’ordre syndical depuis plus de deux semaines dans plusieurs villes de France, indique à la presse sa présidente, la policière Maggy Biskupski. Cette dernière accompagnait le gardien de la paix Guillaume L. lors de sa convocation par l’IGPN pour sa participation au mouvement et des prises de parole publiques, jeudi 3 novembre 2016 à Paris. "On ne va pas lâcher le mouvement", déclare la policière. "Nous avons décidé de créer l’association parce que les syndicats, on n’en veut plus."
Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, annonce un "plan de sécurité publique" doté de 250 millions d'euros en faveur de la police et de la gendarmerie à l'issue d'une rencontre entre François Hollande et les syndicats, mercredi 26 octobre 2016, après plus de dix jours de manifestations spontanées de policiers. Outre des mesures en faveur de l'équipement des forces, de l'immobilier et de l'abandon de "tâches indues", le plan prévoit des mesures législatives pour faire évoluer les règles de légitime défense et punir davantage les outrages à agent dépositaire de l'autorité publique. Un projet de loi doit être présenté d'ici la fin du mois de novembre. Les policiers "demandent du respect et ils demandent du concret", déclare Bernard Cazeneuve. "Ce plan répond à ces deux légitimes exigences". Au sortir de la réunion, les syndicats saluent des "avancées importantes".