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"Le risque de priver les individus de faire des choix éclairés pour leur avenir professionnel pourrait être, en l’état, une mauvaise conséquence du projet de loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel", estime Schany Taix, le délégué général de la Fédération nationale des CIBC (Centres interinstitutionnels de bilan de compétences). Adopté par l’Assemblée nationale le 19 juin 2018, le texte doit être examiné en séance publique par les sénateurs à compter du 10 juillet en vue de son adoption définitive au cœur de l’été. S’il salue la volonté de l’exécutif de simplifier le système, Schany Taix s'inquiète des conséquences de cette nouvelle réforme de la formation qui pourrait se révéler être "une fausse promesse". Il déplore ainsi la faiblesse du financement prévu pour le CEP ainsi que la disparition des congés de bilan de compétences et de VAE, ainsi que celle du CIF.
Le groupe de travail qui réunit des directeurs et présidents de Fongecif a présenté au Copanef, mardi 26 juin 2018, trois scénarios pouvant permettre de garantir une présence de leurs structures dans le nouveau paysage de la formation qui se dessine dans le cadre du projet de loi "Avenir professionnel". Ces trois propositions incluent toutes la constitution d’un opérateur paritaire national qui, suivant les cas, aurait un rôle à jouer en termes de CEP et/ou de CPF transition. Ces propositions devront toutefois trouver un écho favorable auprès du gouvernement pour être reprises.
Les députés ont adopté le principe un droit opposable au congé VAE lors de l’examen du projet de loi "pour la liberté de choisir son avenir professionnel", jeudi 14 juin 2018. Construit sur le modèle du congé de bilan de compétences, il est destiné à favoriser le recours à la validation des acquis de l’expérience.
Les députés et le ministère du Travail ont profité de l’examen du projet de loi "pour la liberté de choisir son avenir professionnel" par la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, pour faire évoluer la gestion du "CPF transition". Ils ont également introduit une période de transition qui permet aux Fongecif de continuer à dispenser du CEP jusqu’en septembre 2019. Deux évolutions majeures qui peuvent redonner espoir aux Fongecif, dont l’avenir était clairement menacé.