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Le ministre de l'Intérieur condamne, jeudi 5 juillet 2018, "la lâche agression d’un couple de policiers hors service près de leur domicile en Seine-et-Marne le 4 juillet dernier, manifestement pris à partie en raison de leur qualité de policiers". "Tous les moyens seront mis en œuvre pour identifier les auteurs de ces violences et les présenter à la justice", assure Gérard Collomb, qui indique que "les deux victimes, choquées, ont été hospitalisées". Selon Alternative police-CFDT, deux auteurs ont été identifiés. Ces derniers auraient voulu se venger après une interpellation.
Une circulaire du ministère de la Justice détaille le dispositif d’anonymisation des enquêteurs dans les actes de procédure judiciaire lorsque la révélation de leur identité est susceptible de les mettre en danger. Cette mesure avait été décidée à la suite de l’assassinat de deux fonctionnaires de police à leur domicile de Magnanville, en juin 2016. Publiée mardi 1er mai 2018, la circulaire définit notamment les modalités d’anonymisation et rappelle les sanctions relatives à la révélation illégale de l’identité d’un agent.
"La loi du 28 février 2017 relative à la sécurité publique a autorisé les forces de sécurité intérieure à ne pas être identifiées par leurs nom et prénom dans les actes de procédure judiciaire lorsque la révélation de leur identité est susceptible de mettre en danger leur vie ou leur intégrité physique, ou celles de leurs proches." C’est ce que rappelle le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, dans un communiqué publié samedi 31 mars 2018, à la suite de la publication de plusieurs textes relatifs à l’anonymisation des enquêteurs de la police et de la gendarmerie nationales, des douanes et des services fiscaux. Un nouveau fichier de données à caractère personnel, dénommé IDPV, est notamment créé.
L’assassinat d’un commandant de police et de sa compagne, secrétaire administrative de la police nationale, à leur domicile de Magnanville (Yvelines), constitue "un acte incontestablement terroriste", déclare François Hollande. Le président de la République s’exprimait, mardi 14 juin 2016, peu après une réunion organisée à l’Élysée pour faire le point sur ces faits, survenus dans la soirée du lundi 13 juin 2016. Il souligne que le groupe État islamique, dont l’agresseur "se réclamait", a revendiqué le double assassinat. L’auteur a été neutralisé par le Raid, dont l’intervention a permis également "de sauver leur enfant, âgé de trois ans", indique par ailleurs l’Élysée. Bernard Cazeneuve évoque pour sa part un "acte terroriste abject". Le ministre de l’Intérieur est arrivé, vers 9h30, au commissariat des Mureaux, où était affecté le commandant de police.