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L’accès à un niveau de vie élevé, tout comme le risque d’être en situation de pauvreté, varie fortement selon l’origine sociale. Ce facteur s’avère beaucoup plus déterminant que l’origine migratoire, le sexe ou l’âge d’un individu. En effet, c’est l’inégalité des chances éducatives qui contribue pour moitié aux écarts de niveau de vie moyen entre enfants d’ouvriers et enfants de cadres. Telles sont les conclusions de la nouvelle enquête de France Stratégie, publiée jeudi 5 juillet 2018.
« Avec un taux de réussite égal à 95 %, les enfants de cadres devancent largement tous les autres candidats. Dans les milieux moins favorisés, 77 % des enfants d'ouvriers obtiennent leur brevet ; et lorsque le chef de famille n'a pas d'activité professionnelle, le taux de réussite descend à 68 %. Ainsi, un écart de 26 points sépare les extrêmes », indique la note d'information de la Depp , consacrée au « diplôme national du brevet : une réussite en progression » et datée d'octobre 2010. « En France métropolitaine et dans les départements d'outre-mer, 765 000 (1) candidats se sont inscrits à la session 2009 du diplôme national du brevet », indique la Depp. 736 800 candidats se sont rendus à l'ensemble des épreuves, « soit un taux de présence stable à 96 % », et « 609 400 » ont obtenu le diplôme, soit un taux de réussite de 82,7 %, « en légère hausse par rapport à l'année précédente (82,1 %) ».