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"La ville de Paris va mener un audit de sécurité d’ici la fin de l’année", annonce Anne Hidalgo sur son compte Twitter, mardi 3 juillet 2018. "Effectifs de la police nationale, répartition des compétences avec les agents municipaux, armement de ces derniers… Tous les sujets seront abordés, sans tabou, pour améliorer la sécurité des Parisiens", affirme la maire (PS) de la capitale. Cette démarche, validée par le Conseil de Paris, mardi 3 juillet 2018, sera menée par "un cabinet extérieur et indépendant" qui commencera ses travaux à la rentrée, apprend AEF auprès de la mairie de Paris.
Les conditions "ne semblent pas réunies pour une évolution vers un équipement en armes à feu de nos équipages dans leurs missions". C’est le constat que dresse la ville de Paris dans un rapport sur l’armement des agents parisiens affectés à des missions de sécurité, qu’AEF a pu consulter. La mission de réflexion avait été lancée en mai 2017. Le registre d’armement non létal "semble plus adapté" aux missions des personnels la DPSP (direction de la prévention, de la sécurité et de la protection), estiment les auteurs du document, qui préconisent de les doter en premier lieu de Taser.
"Le turnover des effectifs sur la plaque parisienne est pénalisant", déclare Michel Delpuech, mercredi 16 mai 2018. Le préfet de police de Paris s’exprimait devant les sénateurs de la commission d’enquête sur l’état des forces de sécurité intérieure. "Le fait de recevoir des jeunes sortis d’école n’est pas nécessairement négatif, puisqu’ils sont dynamiques, allants, récemment formés", note Michel Delpuech. Il souligne que la "fuite de l’encadrement" vers la province est davantage problématique. Le préfet de police de Paris indique en outre que le nombre d’officiers de police judiciaire est "trop faible" pour la plaque parisienne.