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La réforme de l’apprentissage va amoindrir les ressources financières de l’enseignement agricole public et va organiser une "concurrence déloyale" avec les Maisons familiales rurales, déclare Jean-Marie Le Boiteux, secrétaire général du Snetap-FSU, le 3 juillet 2018. Au sein du Comité de défense de l’enseignement agricole public, il alerte également sur la réforme du baccalauréat qui fait "perdre sa spécificité" au bac S agricole et fait peser le risque d’une baisse d’effectifs. Le Comité s’inquiète également des orientations budgétaires pour 2019, anticipant des suppressions de postes.
Pour protester contre la réforme du baccalauréat, de l’apprentissage et contre les conditions du budget 2019, trois syndicats de l’enseignement agricole publics (Snetap-FSU, CGT et SUD) ont procédé à des blocages de centres de correction des copies d’examen, le 26 juin 2018. Les centres concernés étaient notamment situés à Gardanne (PACA), à Dardilly (Auvergne-Rhône-Alpes) ou encore à Rennes (Bretagne). Le Snetap-FSU, qui avait initialement appelé les personnels "à ne plus répondre aux convocations de l’administration et donc à ne pas se rendre aux examens" (lire sur AEF info), a été reçu par le cabinet du ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation le 27 juin. Le syndicat fait savoir à AEF info qu’en "l’absence de réponse satisfaisante" de celui-ci, le Snetap-FSU "envisage de reprendre les opérations de blocage des centres d’examens" début juillet.
Le Snetap-FSU, 1er syndicat de l’enseignement agricole public, appelle "les personnels à ne plus répondre aux convocations de l’administration et donc à ne pas se rendre aux examens", dans un communiqué, le 6 juin 2018. Cette mobilisation est "une réponse aux attaques sans précédent que sont les réformes des voies générale, technologique, professionnelle, celle de l’apprentissage", etc. "Nous n’acceptons pas que le projet de réforme du bac condamne à moyen terme les filières générale et technologique dans les lycées agricoles" déclare le syndicat.