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"Le parquet de Paris reçoit peu de signalements concernant les actes ou propos anti-LGBT et, depuis trois ans, la tendance est à la baisse", déclare François Molins, jeudi 28 juin 2018, lors de la conférence de l’EGPA (European LGBT Police Association) organisée par l’association Flag à Paris. "Le nombre de signalements reçus est très en deçà de la réalité sur le terrain", estime néanmoins le procureur de la République de Paris. La directrice de l’IGPN, Marie-France Monéger-Guyomarc’h, partage le même constat pour les signalements internes.
"Même si la situation s'améliore, la méfiance [des victimes d'agression physique à caractère homophobe] vis-à-vis des forces de l'ordre reste très grande", indique SOS homophobie dans son rapport annuel 2014, publié mercredi 14 mai 2014. "De nombreuses victimes renoncent à agir par peur de la police ou parce qu'elles considèrent les procédures judiciaires trop longues et aléatoires." Depuis cinq ans, l'association constate "une stabilité" du nombre de témoignages dénonçant un comportement inapproprié de la part des forces de l'ordre. En 2013, l'association a ainsi été sollicitée à 16 reprises pour des cas d'homophobie émanant de policiers ou de gendarmes