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Difficulté financière, situation d’aidant, maladie grave, perte de sens… 56 % des salariés déclarent connaître actuellement au moins une situation de fragilité personnelle ou professionnelle, tandis que 91 % des dirigeants déclarent employer au moins un salarié dans une telle situation, selon une étude publiée par Malakoff Médéric mercredi 20 juin 2018. Plus d’un salarié sur deux estime que ces situations pèsent sur sa vie professionnelle.
Les employés et les ouvriers sont davantage exposés que les autres aux risques psychosociaux, comme les tensions et l’absence de reconnaissance, selon une étude de la Dares publiée le 19 janvier 2016. Conséquence : une probabilité multipliée par deux de présenter des symptômes d’anxiété et de dépression. À partir de l’enquête Sumer 2010, la Dares note également que les femmes sont plus susceptibles de souffrir de tensions au travail "en raison d’une plus faible autonomie dans le travail et de marges de manœuvre réduites". Par ailleurs, les hommes qui exercent des fonctions occupées majoritairement par des femmes sont plus touchés par le manque de reconnaissance. La fonction publique hospitalière s’avère particulièrement concernée par les risques psychosociaux en raison "des modifications organisationnelles fortes" imposées ces dernières années.