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Le Parlement et les États membres de l’UE s’accordent sur trois projets de règlements visant à renforcer le Système d’information Schengen, mardi 12 juin 2018. Les textes permettent notamment un accès d’Europol à toutes les catégories de données figurant dans le SIS et ouvrent la possibilité de recourir aux images faciales à des fins d’identification lors des contrôles aux frontières. Ils introduisent en outre de nouvelles catégories de signalements dans le système. Les textes doivent désormais être confirmés par les États, avant d’être adoptés par le Parlement européen et le Conseil de l’UE.
Le Parlement et les États membres de l’UE s’accordent sur un projet de directive visant à lutter contre le blanchiment de capitaux. Le texte "vise à perturber et à bloquer l’accès des criminels aux ressources financières, y compris celles utilisées pour des activités terroristes", précise le Conseil de l’Union européenne dans un communiqué. Il doit notamment permettre d’améliorer la coopération judiciaire et policière transfrontière. Le projet de directive doit désormais être formellement adopté par le Parlement et la Commission avant d’être transposé sous 24 mois par les États membres.
Les ministres de la Justice et de l’Intérieur de l’Union européenne approuvent, lundi 4 juin 2018, la proposition de la Commission européenne de renforcer les pouvoirs de collaboration d’Europol avec plusieurs États tiers en matière de lutte contre le terrorisme et le crime transnational. Cette proposition figurait dans le paquet de mesures présenté par la Commission européenne en octobre 2017 (lire sur AEF info). Cet accord va permettre à la Commission de négocier avec l’Algérie, l’Égypte, Israël, la Jordanie, le Liban, le Maroc, la Tunisie et la Turquie. L’objectif est de mettre en place des cadres juridiques bilatéraux permettant l’échange d’informations majeures et de données personnelles entre ces États et l’agence de coopération policière européenne.
Le gouvernement doit présenter, dans le courant du mois de juin 2018, un "plan d’action contre le terrorisme", apprend AEF auprès de l’Élysée, lundi 4 juin 2018. Coordonné par les services du Premier ministre, ce "Pact" complétera celui relatif à la radicalisation présenté par Édouard Philippe en février 2018 (lire sur AEF info). Si l’entourage d’Emmanuel Macron ne précise pas la nature des mesures prévues, l’Élysée mentionne toutefois plusieurs points de vigilance de l’exécutif dans le domaine de la lutte contre le terrorisme.