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Après neuf semaines de blocage, les étudiants de Limoges ont cessé l’occupation de la faculté de lettres et de sciences humaines (FLSH) le 11 juin 2018. Les personnels de cette composante, las de devoir de nouveau délocaliser les examens pour la 2e session qui débute le 18 juin, menaçaient d’exercer leur droit de retrait. L’université de Limoges, voulant éviter un recours aux forces de l’ordre, a alors désigné un médiateur — l’ex-doyen de la faculté — pour sortir de ce conflit, explique Philippe Allée, le VP CA. Pour amadouer les bloqueurs, l’établissement a promis de flécher une partie de l’enveloppe reçue pour le plan Étudiants vers les licences de lettres et sciences humaines, soit 1 000 heures équivalent TD, et de faire bénéficier la FLSH de sept postes lors de la campagne d’emplois 2019 (sur les 15 à 20 qu’elle devrait publier). Aucun dégât n’est à déplorer dans les locaux occupés.
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