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Le Parlement et les États membres de l’UE s’accordent sur un projet de directive visant à lutter contre le blanchiment de capitaux. Le texte "vise à perturber et à bloquer l’accès des criminels aux ressources financières, y compris celles utilisées pour des activités terroristes", précise le Conseil de l’Union européenne dans un communiqué. Il doit notamment permettre d’améliorer la coopération judiciaire et policière transfrontière. Le projet de directive doit désormais être formellement adopté par le Parlement et la Commission avant d’être transposé sous 24 mois par les États membres.
Les ministres de la Justice et de l’Intérieur de l’Union européenne approuvent, lundi 4 juin 2018, la proposition de la Commission européenne de renforcer les pouvoirs de collaboration d’Europol avec plusieurs États tiers en matière de lutte contre le terrorisme et le crime transnational. Cette proposition figurait dans le paquet de mesures présenté par la Commission européenne en octobre 2017 (lire sur AEF info). Cet accord va permettre à la Commission de négocier avec l’Algérie, l’Égypte, Israël, la Jordanie, le Liban, le Maroc, la Tunisie et la Turquie. L’objectif est de mettre en place des cadres juridiques bilatéraux permettant l’échange d’informations majeures et de données personnelles entre ces États et l’agence de coopération policière européenne.
Le gouvernement doit présenter, dans le courant du mois de juin 2018, un "plan d’action contre le terrorisme", apprend AEF auprès de l’Élysée, lundi 4 juin 2018. Coordonné par les services du Premier ministre, ce "Pact" complétera celui relatif à la radicalisation présenté par Édouard Philippe en février 2018 (lire sur AEF info). Si l’entourage d’Emmanuel Macron ne précise pas la nature des mesures prévues, l’Élysée mentionne toutefois plusieurs points de vigilance de l’exécutif dans le domaine de la lutte contre le terrorisme.
Les États membres de l’Union européenne et le Parlement européen s’accordent sur une série de mesures visant à contrôler les mouvements illicites d’argent liquide au départ et à destination de l’UE. C’est ce qu’indique la Commission européenne dans un communiqué publié mercredi 23 mai 2018. Les nouvelles dispositions prévoient notamment de renforcer le contrôle des mouvements d’argent liquide des personnes franchissant les frontières avec 10 000 euros en espèces, de permettre aux autorités d’agir même sur des montants inférieurs à 10 000 euros en cas de soupçon, d’améliorer les échanges d’information entre les autorités et d’étendre les contrôles douaniers aux envois d’argent liquide par colis postal ou par fret, aux cartes prépayées, ainsi qu’aux matières précieuses telles que l’or. L’accord doit désormais être officiellement approuvé par le Parlement européen et le Conseil de l’UE.
"Au cours des trois années où il s’est efforcé d’implanter le supposé califat, Daech a accumulé un trésor de guerre avoisinant le milliard de recettes annuelles", estime-t-on dans l’entourage du président de la République. Emmanuel Macron doit conclure, jeudi 26 avril 2018 à Paris, une conférence internationale de lutte contre le financement de Daech et d’Al-Qaïda. Intitulé "No Money for Terror", l’événement réunit des ministres et des experts de 72 États, ainsi que 18 organisations internationales. "L’argent du terrorisme circule de façon transnationale et se joue des frontières par des techniques discrètes voire anonymes, telle que les cartes prépayées et les portefeuilles électroniques", souligne-t-on à l’Élysée. La France attend notamment des progrès sur la question de la levée de l’anonymat des transactions financières.