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Ford Europe a annoncé ce 7 juin 2018 son intention d'ouvrir des négociations en vue d’un PSE pour son usine de Blanquefort en Gironde. Une décision "vivement" regrettée par Bruno Le Maire et par les collectivités locales (région, métropole, ville et département), qui ont aidé au maintien de 1 000 emplois sur place depuis cinq ans. "Des discussions pour céder le site à un industriel sont en cours, l’ouverture d’un PSE ne semble pas justifiée", juge le ministre de l’Économie, promettant que l’État veillera au "sérieux des échanges avec d’éventuels repreneurs" et à "la qualité des offres formulées". Pour les collectivités, l’option prise par Ford, "motivée par des arguments purement financiers", n’offre "aucune garantie sur une reprise" et pour l’avenir des 800 salariés, âgés en moyenne de plus de 51 ans, avec 27 ans de maison. Elles demandent à l’État de "peser de tout son poids".
La CUB (communauté urbaine de Bordeaux), le conseil général de la Gironde et la région Aquitaine (1) ne soutiendront la réindustrialisation du site Ford de Blanquefort, estimée à plus de 132 millions d'euros, qu'en « proportion des emplois maintenus par rapport à l'objectif de 1 000 emplois en équivalent temps plein et en contrat à durée indéterminée » que le constructeur automobile s'est engagé à salarier dans cette usine, lorsqu'il l'a rachetée en 2010. Déjà validé par les conseillers régionaux et généraux (2), ce principe, soumis au vote des élus de la CUB le 16 décembre 2011, sera décliné à l'identique. Les aides, étalées sur cinq ans, seront versées par tiers et le solde de la subvention pourra être revu à la baisse ou ne sera pas versé si Ford est en deçà de ses engagements fin 2013 ou début 2014. C'est la première fois que les trois collectivités s'accordent sur les critères de conditionalité de leurs aides à l'investissement pour une entreprise.
L'intersyndicale FO-Unsa-CFTC-CGT-CFDT de FAI (First Aquitaine industries), société repassée sous la bannière Ford fin 2010, appelle à un débrayage mardi 15 mars 2011, durant l'audioconférence prévue avec Ford Europe à propos du PSE, toujours en négociation, qui prévoit la suppression de 336 emplois dans le cadre de départs volontaires et de préretraites. L'objectif affiché par la direction dans la note d'information remise au comité d'entreprise début février est de ne conserver qu'un millier de salariés sur le site de Blanquefort (Gironde). Les organisations syndicales réclament, elles, davantage de garanties sur les départs en préretraite et une garantie d'emploi pour les salariés qui resteront, ce qui suppose que le constructeur automobile américain dévoile le projet structurant qu'il a prévu pour assurer le devenir de cette usine, la seule qu'il possède en France.
Ken Mc Farlan, vice-président de Ford Europe a confirmé l'intention de son groupe de reprendre d'ici à fin 2010 son ancien site FAI (First Aquitaine industries) de Blanquefort en Gironde et fait état, ce lundi 8 novembre 2010, à Bordeaux, de «sept projets d'activité avérés» permettant de conserver «environ 700 emplois» au sein de cette usine, qui compte actuellement 1 600 salariés. « L'ambition de Ford est de faire plus et mieux que 700 emplois», a insisté la ministre de l'Économie, Christine Lagarde, à l'issue du premier comité de pilotage de FAI depuis l'annonce de Ford de racheter ce site le 18 octobre dernier. Philippe Poutou, délégué syndical CGT chez FAI, juge, lui, la situation «fragile car les projets annoncés par Ford correspondent à des transferts d'activités actuellement assurées en Allemagne ou en Grande-Bretagne et qui peuvent se trouver à nouveau ailleurs dans un an. Il faudrait un projet structurant, central pour le site et il n'y en a pas». L'usine FAI de Blanquefort avait été vendue par Ford en 2009 au groupe allemand HZ Holding mais un projet de reconversion de repreneur dans la production de pâles d'éoliennes a échoué à l'été 2010, faute de financements.
L'entreprise FAI (First Aquitaine industries) de Blanquefort en Gironde, vendue en 2009 par Ford à l'allemand HZ holding, ne devrait pas conserver la totalité de ses 1 600 emplois, malgré l'accord de principe conclu le 18 octobre dernier par le constructeur automobile américain pour redevenir l'actionnaire de son ancienne usine. Le sureffectif est admis par toutes les parties en présence, que ce soit la direction actuelle de l'usine, les représentants des salariés ou l'ancien propriétaire et futur repreneur. Un plan de départs en préretraite pour les 367 salariés qui atteindront 55 ans en 2011 a été soumis au comité d'établissement, le 20 octobre, avec l'accord de Ford, resté le principal donneur d'ordres de cette usine. « Cette proposition de départs volontaires, qui émane du management actuel de l'usine de Blanquefort, se fait en totale transparence avec Ford et avec son aide », précise à l'AEF la direction de Ford France, mercredi 27 octobre 2010.
Les présidents de HZ holding France SAS (filiale française d'une holding allemande), de l'équipementier allemand Johan Hay et de Ford Europe ont annoncé, dimanche 1er février 2009, avoir conclu la vente de l'usine Ford Aquitaine Industries (FAI) de Blanquefort, en Gironde, pour une somme qui n'a pas été précisée. Cette vente intervient après une année de négociations sous le sceau du secret industriel, l