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Près d’un actif sur deux déclare ne pas savoir à qui s’adresser pour l’accompagner dans sa transition professionnelle. Une fois qu’on leur présente la liste des acteurs du domaine, comme les opérateurs du CEP, les actifs sont 25 % "à estimer qu’ils n’auraient recours à aucun de ces acteurs", souligne la troisième édition de l’observatoire des trajectoires professionnelles, publiée par Adecco group, en coordination sa filiale LHH Altedia et le groupe IGS., mardi 29 mai 2018. Par ailleurs, 46 % des personnes sondées ne savent pas précisément ce qu’est le CPF. Plus étonnant, seuls 52 % des managers qui mènent les entretiens professionnels savent exactement ce qu’est le CPF. Parmi les actifs qui connaissent le CPF, seul un sur deux a activé son compte, et plus globalement, 62 % des actifs ne seraient pas prêts à participer personnellement au financement d’une formation.
Selon la première étude de l’Observatoire des trajectoires professionnelles, publiée par le Lab’Ho du groupe Adecco et le Lispe (école IGS-RH) le 18 février 2016, 26 % de la population active occupée (près de 7 millions de personnes) ont connu une transition professionnelle au cours des 12 derniers mois. Les femmes, les jeunes et les personnes avec un niveau de formation avant bac (collège) et post-bac (bac + 3 à bac + 8) sont particulièrement concernés. Ces personnes "estiment avoir amélioré leur employabilité, mais leur sentiment d’insécurité et de surqualification est accru". L’Observatoire liste 6 profils types : le mobile qui a enchaîné les contrats flexibles ; le polymorphe qui cumule plusieurs transitions ; le re-actif, redevenu actif après une période de chômage, un congé parental ou un arrêt maladie ; le formé ; le pré-retraité actif ; et le réorienté.
"Longtemps la question du retrait de l’organisation n’a concerné que les femmes, ou presque. (…) Depuis quelques années cependant, un phénomène nouveau a fait son apparition. Des cadres supérieurs ou de direction de très grands groupes s'en vont, et des consultants de haut vol en stratégie et organisation enclenchent des stratégies de retrait", souligne Juliette Ghiulamila, auteur de "Cadres: la tentation du retrait", édité par Lab'Ho, l'Observatoire des hommes et des organisations du groupe Adecco. "Les grandes organisations en tout cas n’en font pas la publicité. Il y a de quoi: de tels départs les touchent en plein cœur."