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"Le contrôle aux frontières pourrait être massivement traité par des dispositifs de contrôle automatisé, qui ne sont pas assez développés", estime Fernand Gontier, directeur central de la police aux frontières, mardi 15 mai 2018. Il était auditionné par les sénateurs de la commission d’enquête sur l’état des forces de sécurité intérieure. "Nous sommes en attente de technologies", ajoute-t-il. Selon lui, la reconnaissance faciale des passagers européens lors des contrôles aux frontières pourrait permettre de traiter "40 % des passagers, alors qu’aujourd’hui on n’en traite que 5 %". Fernand Gontier note également qu’un certain nombre de tâches actuellement confiées à la police aux frontières pourraient être externalisées au sein des centres de rétention administrative. "Le contrôle aux frontières ne peut en revanche pas être externalisé."
"Le turnover des effectifs sur la plaque parisienne est pénalisant", déclare Michel Delpuech, mercredi 16 mai 2018. Le préfet de police de Paris s’exprimait devant les sénateurs de la commission d’enquête sur l’état des forces de sécurité intérieure. "Le fait de recevoir des jeunes sortis d’école n’est pas nécessairement négatif, puisqu’ils sont dynamiques, allants, récemment formés", note Michel Delpuech. Il souligne que la "fuite de l’encadrement" vers la province est davantage problématique. Le préfet de police de Paris indique en outre que le nombre d’officiers de police judiciaire est "trop faible" pour la plaque parisienne.
"Les services de police judiciaire ont été impactés à un degré moindre par le mouvement de colère des policiers", déclare Éric Voulleminot, directeur central adjoint de la police judiciaire, mardi 15 mai 2018. Il était auditionné par les sénateurs de la commission d’enquête sur l’état des forces de sécurité intérieure. Selon lui, cela résulte notamment de "la nature et du niveau des affaires qui sont confiées à la police judiciaire", qui sont source de motivation pour les enquêteurs. "Cela tient également au mode de recrutement de nos personnels", sélectionnés sur dossier et après un entretien, ajoute Éric Voulleminot. Il indique néanmoins que la DCPJ a fait des efforts sur la formation, le recrutement et les équipements afin d’améliorer les conditions de travail des enquêteurs.