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Terra Nova (1) a publié le 14 mai 2018 sur son site Internet une note non signée consacrée aux réseaux de soins sous le titre "La santé en réseaux. Qualité des soins, entreprise à mission et contrats dérogatoires". Alors qu'ils risquent d'être fortement impactés par la réforme du reste à charge zéro, le think-tank réputé à gauche livre un plaidoyer en faveur des réseaux de soins dont "la contribution pourrait se révéler très significative" pour l'amélioration du système de soins. Le document juge que le "cantonnement" actuel aux secteurs où les assureurs privés sont les financeurs majoritaires n'est "ni probant, ni réellement pertinent". Il invite donc les pouvoirs publics à "capitaliser sur des dispositifs existants [les réseaux] qui, pour une large part et une fois libérés, permettraient de palier les lacunes de certains acteurs, en particulier celles de la Cnam".
Le syndicat Unsaf, dans un communiqué publié ce 14 novembre 2017, demande une suspension de tout nouveau conventionnement par les réseaux de soins, "dans l’attente de la mise en œuvre effective des actions correctives immédiates recommandées par l’Igas…". S’appuyant sur le dernier rapport Igas sur les réseaux de soins (sur AEF), l’Unsaf relève que deux recommandations de l’inspection générale justifient pour elle une "action corrective immédiate des pouvoirs publics : il s’agit d’abord de "procéder à une évaluation juridique approfondie du dispositif conventionnel sur lequel reposent les réseaux de soins", et ensuite d'"améliorer la sécurité des données à caractère personnel et médical collectées par les réseaux de soins". L’Unsaf demande donc qu’aucun nouveau conventionnement ne soit conclu le temps que ces recommandations soient effectivement mises en œuvre.
Le magazine Espace social européen organisait ce 1er juin 2017 un colloque sur l’actualité des complémentaires santé. L’une de ses tables rondes s’est concentrée sur le problème du reste à charge concernant les dépenses d’optique, de dentaire et d’audioprothèse. Alors que le nouveau président Emmanuel Macron souhaite aboutir à un objectif "zéro reste à charge" d’ici 2022, opérateurs et spécialistes ont analysé les possibles conséquences de cette promesse, en s’interrogeant notamment sur le périmètre le plus pertinent pour une solvabilisation de ces dépenses.