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L’organisation du travail en mode projet "s’impose comme une norme dans tous les centres de R&D et d’ingénierie mondiaux" et cette logique "s’installe dans un nombre croissant d’activités", souligne Lucie Goussard. Dans un entretien accordé à l’AEF, la maître de conférences à l’université d’Évry et chercheuse au centre Pierre Naville, auteure d’une thèse sur le sujet, souligne que ce mode d’organisation peut générer de la "pénibilité". L’organisation par projet entraîne notamment, selon elle, une déstabilisation des collectifs de travail, un accroissement de la pression individuelle et du temps de travail lorsque cette logique est poussée à l’extrême. "Si les salariés et les organisations syndicales sont globalement conscients de ce problème, au final, les directions n’en discutent qu’à la marge et répondent qu’elles ne peuvent pas agir", souligne-t-elle.