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La Commission européenne présente le budget de l’Union européenne pour la période 2021-2027, mercredi 2 mai 2018. L’organisation propose d’augmenter le budget de la sécurité de 40 % par rapport à la période précédente, l’établissant ainsi à 4,8 milliards d’euros. Cette augmentation vise notamment à renforcer Europol, à mieux lutter contre la cybersécurité et le terrorisme et soutenir les opérations conjointes entre États membres. La Commission souhaite en outre augmenter les effectifs de l’agence européenne de gardes-frontières et de gardes-côtes. La Commission européenne doit désormais soumettre, dans les prochaines semaines, des propositions détaillées concernant les futurs programmes financiers secteur par secteur. Le Conseil de l’Union européenne devra ensuite statuer à l’unanimité sur le budget, avec l’approbation du Parlement européen.
La commission "Libe" du Parlement européen et le Comité des représentants permanents de l’Union européenne sont parvenus à un texte commun sur le Etias (système européen d’autorisation et d’information concernant les voyages). C’est ce que rapporte la Commission européenne dans un communiqué, mercredi 25 avril 2018. Les voyageurs exemptés de visa devront ainsi remplir une autorisation en ligne avant leur entrée sur le territoire européen. Les personnes présentant un risque élevé en termes de sécurité, de migration ou d’épidémie se verront refuser l’accès à l’espace Schengen. Ce système, qui doit être opérationnel à compter de 2021, sera développé par EU-Lisa, l’agence pour la gestion des fichiers européens. Le texte doit désormais être officiellement adopté par le Parlement européen en séance publique et par le Conseil de l’Union européenne.
Restreindre l’accès des terroristes aux précurseurs d’explosifs, renforcer la sécurité des documents d’identité, faciliter l’accès des preuves en ligne pour les enquêteurs. Telles sont les principales mesures présentées par la Commission européenne, mardi 17 avril 2018, afin de "priver les terroristes et les criminels de leurs moyens et de leur marge d’action". La Commission propose en particulier de nouvelles règles visant à "permettre aux autorités policières et judiciaires d’obtenir plus facilement et plus rapidement les preuves électroniques" – comme les courriers électroniques ou des documents présents dans un "cloud" – "dont elles ont besoin pour mener à bien leurs enquêtes". Ce paquet de mesures, composé de plusieurs règlements et directives, sera à présent soumis aux ministres européens de l’Intérieur puis au Parlement européen.
"Étant donné que le contenu à caractère terroriste est le plus préjudiciable au cours des premières heures de sa parution en ligne, toutes les entreprises doivent supprimer ce type de contenu dans le délai d’une heure à compter de son signalement." C’est ce qu’indique la Commission européenne dans une liste de recommandations visant à lutter contre la diffusion de contenus illicites en ligne, présentée jeudi 1er mars 2018. "Le contenu à caractère terroriste en ligne représente un risque particulièrement grave pour la sécurité des Européens, et sa diffusion massive doit être traitée de toute urgence", explique l’institution, qui recommande en outre la mise en œuvre d’un "système de signalement amélioré". Elle invite en outre les États membres et les entreprises à "présenter des informations pertinentes" sur ce type de contenus dans un délai de trois mois.
Les eurodéputés adoptent, par 533 voix pour et 24 contre, des propositions visant à couper les revenus des terroristes, rapporte le Parlement européen dans un communiqué, jeudi 1er mars 2018. Les mesures approuvées, qui consistent notamment en la mise en place d’une plateforme européenne de renseignement financier et en une évaluation de la légalité des monnaies virtuelles, avaient été adoptées en commission des Affaires étrangères en février 2018 (lire sur AEF info). Les députés européens préconisent en outre de surveiller les lieux de culte et d’enseignement et les organisations caritatives soupçonnées de lien avec des groupes terroristes. Ces propositions doivent désormais être étudiées par la Commission européenne.