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Faut-il labelliser l’enquête commune d’insertion professionnelle ou les structures qui la réalise ? L’université de Corse a tranché : depuis novembre 2017, son Observatoire des formations et de l’insertion professionnelle (Ofip) est certifié ISO 9001 version 2015 par l’Afnor. "Il nous a semblé plus pertinent de certifier la structure elle-même que l’enquête d’insertion professionnelle", confirme Sylvie Graziani-Invernon, directrice de l’Ofip, interrogée par AEF en avril 2018. "La mise en œuvre d’une démarche qualité au sein de l’observatoire traduit notre volonté de formaliser nos savoir-faire, d’améliorer en continu notre qualité de service et de prendre en compte les attentes et les objectifs des parties intéressées", explique-t-elle.
90 % en master, 91 % en licence professionnelle et 88 % en DUT : ce sont les taux d'insertion professionnelle des jeunes diplômés 2010, 30 mois après l'obtention de leur diplôme, ainsi que l'indiquent les résultats de l'enquête commune 2012 (1), rendus publics par le MESR le 18 décembre 2013 (AEF n°471871). Enquêter avec une méthodologie commune résulte de la nouvelle mission de service public - l'orientation et l'insertion professionnelle – que la loi LRU confie aux universités. Si elle démontre que l'université n'est pas « une usine à chômeurs », selon la CPU, l'enquête pose aujourd'hui encore, après quatre éditions, nombre de questions. Comment concrétiser les obligations de la nouvelle loi ESR ? Comment comparer ? Faut-il labelliser l'enquête elle-même, ses opérateurs, son processus ? À qui sert cette enquête ?