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Europol est "au cœur d’un processus associant l’analyse criminelle et la prise de décision politique", écrit Pierre Berthelet, docteur en droit et chercheur associé au CREOGN, dans une note intitulée publiée mercredi 18 avril 2018. Outre son rôle de centralisation du renseignement européen, l’agence de coopération policière européenne se place désormais "dans une perspective plus stratégique, en l’occurrence celle d’une lutte contre la criminalité organisée", explique l’auteur. Selon lui, Europol oriente en effet les priorités politiques des pays membres de l’Union européenne en fonction de ses propres évaluations de la menace. L’agence devient ainsi un "prestataire de services pour des institutions européennes".
La Commission européenne réaffirme son souhait de renforcer les pouvoirs de négociation d’Europol avec les pays tiers "afin de combattre efficacement le terrorisme et le crime transnational". C’est ce qu'elle indique dans un communiqué, mercredi 20 décembre 2017. Cette proposition figurait dans le paquet de mesures renforçant la lutte contre le terrorisme, présenté par la Commission européenne en octobre 2017 (lire sur AEF info). Cette dernière recommande notamment au Conseil de l’Union européenne d’autoriser l’ouverture de négociations pour des conventions portant sur le transfert de données personnelles entre Europol et les autorités compétentes de huit pays tiers : l’Algérie, l’Égypte, Israël, la Jordanie, le Liban, le Maroc, la Tunisie et la Turquie. Cette proposition doit désormais être examinée par le Conseil de l’Union européenne.