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Assurer "une présence quotidienne dans l’enceinte de l’école" et effectuer des missions de "prévention en milieu scolaire" : tels sont les objectifs d’une expérimentation menée, depuis lundi 16 avril 2018, dans trois groupes scolaires de la ville de Nice (Alpes-Maritimes) qui accueillent chacun un policier municipal non armé dans leur établissement. "Si cette expérimentation est satisfaisante, elle s’appliquera [à l’ensemble des établissements] à la rentrée prochaine", annonce d’ores et déjà le maire de Nice, Christian Estrosi (LR), lors de la présentation du dispositif, vendredi 13 avril 2018. La municipalité précise par ailleurs "les principes généraux" de cette initiative.
La Cnil demande l’arrêt du dispositif de signalement des actes d’incivilités expérimenté à Nice entre le 10 janvier et le 10 mars 2018. Dans un communiqué publié mercredi 21 mars 2018, elle indique que la "proportionnalité" du dispositif "Reporty" – qui permet aux habitants de filmer des actes suspects et de les transmettre à la police municipale — "n’est en l’état pas garantie". "Au regard des risques élevés de surveillance des personnes et d’atteinte à la vie privée qui pourraient résulter d’un usage non maîtrisé d’un tel dispositif, la Cnil a donc estimé qu’il était hautement souhaitable qu’un tel dispositif fasse l’objet d’un encadrement législatif spécifique." Le maire (LR) de Nice, Christian Estrosi, dénonce "la position dogmatique" de l’autorité administrative indépendante.
Un élève du lycée Alexis de Tocqueville à Grasse (Alpes-Maritimes) est entré avec plusieurs armes dans l’établissement et a tiré sur le proviseur et trois élèves, jeudi 16 mars 2017, aux alentours de 12h30. L’auteur a été interpellé et placé en garde à vue, selon un communiqué de la préfecture des Alpes-Maritimes. Les motifs de l’agression restent indéterminés. Le bilan provisoire fait état de quatre blessés par balle, dont le proviseur, et de 10 autres victimes, choquées ou blessées par la bousculade, précise la ministre de l’Éducation nationale. Najat Vallaud-Belkacem évoque "l’acte fou d’un jeune homme fragile et fasciné par les armes à feu" et souligne l’intervention rapide des forces de police. L’agression "me conduit à justifier l’état d’urgence", déclare de son côté le président de la République, François Hollande.
La mairie de Nice confirme, lundi 23 janvier 2017, l’affectation de policiers municipaux armés dans les écoles de la commune à compter de la rentrée 2017. Une "unité sécurité scolaire" sera créée grâce à des recrutements d’agents et à la réorganisation de la grille horaire des policiers municipaux. Cette démarche répond "aux demandes fortes des parents d’une meilleure sécurisation dans les écoles", souligne-t-on à la mairie de Nice. À l’issue d’un comité technique sur le sujet, la CGT éduc’action avait dénoncé, jeudi 19 janvier 2017, "une nouvelle escalade dans la politique menée par les élu.es locaux.ales visant à maintenir un climat sécuritaire pesant sur la ville et ses concitoyen.ne.s".