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"Avec 58 établissements labellisés Eespig (établissements d’enseignement supérieur privés d’intérêt général) cinq ans après la loi, on peut dire que c’est un vrai succès, qui n’était pas garanti au départ", estime Isabelle Roussel, IGAENR cosignataire du rapport sur l’enseignement supérieur privé de 2015, lors d’un colloque organisé par la Fesic, le 13 avril 2018. "Le label Eespig apporte de la lisibilité et de la visibilité aux familles", se félicite-t-elle, même si "les choses n’ont pas abouti en matière de diplomation et de financement." Elle rappelle qu’au-delà des seuls Eespig, l’enseignement supérieur privé a augmenté de 88 % en 20 ans (quand le public augmentait de 14 %), et regroupe désormais 18 % des effectifs étudiants français. Venue conclure les débats, Frédérique Vidal souhaite "que les Eespig soient plus visibles" et "prennent toute leur place dans les politiques de site".
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