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Une nouvelle rencontre entre les syndicats d'opticiens (Rassemblement des opticiens de France, Fnof et Syndicat national des opticiens mutualistes), les trois familles de complémentaires santé et la DSS sur le panier optique zéro reste à charge aurait tourné court ce mardi 10 avril si l'on en croit les syndicats d'opticiens. Les trois organisations ont quitté la séance au bout de seulement vingt minutes heurtées par les dernières propositions faites par la direction de la sécurité sociale qui conduit seule la concertation. Celle-ci envisagerait de fixer à 55€ le prix de vente de l'offre zéro reste à charge pour une monture et des verres unifocaux, ce qui selon Alain Gerbel (Fnof) est très en deçà du coût de revient d'un équipement. En outre pour bénéficier d'un label "offre zéro reste à charge", les opticiens seraient tenus de réaliser 25% de leurs ventes à ce tarif.
La 3e édition des matinales des complémentaires santé, organisée à Paris le 8 novembre 2017, a amené plusieurs parlementaires et experts de la protection sociale a échangé sur des questions d’actualité, notamment sur deux projets évoqués par le candidat Emmanuel Macron durant la campagne présidentielle : l’offre de couverture santé sans reste à charge, et le projet de contrats standardisés et plus lisibles. Revenant sur ce projet de contrats standardisés, le député LREM Cyrille Isaac-Sibille a notamment évoqué la nécessité de "remettre en place un nouvel écosystème". Sur le projet de couverture santé sans reste à charge, l’actuaire Anne Marion a quant à elle mis en garde contre une conception trop hâtive qui pourrait provoquer une hausse des cotisations et, au final, un risque de démutualisation entre assurés.
Le magazine Espace social européen organisait ce 1er juin 2017 un colloque sur l’actualité des complémentaires santé. L’une de ses tables rondes s’est concentrée sur le problème du reste à charge concernant les dépenses d’optique, de dentaire et d’audioprothèse. Alors que le nouveau président Emmanuel Macron souhaite aboutir à un objectif "zéro reste à charge" d’ici 2022, opérateurs et spécialistes ont analysé les possibles conséquences de cette promesse, en s’interrogeant notamment sur le périmètre le plus pertinent pour une solvabilisation de ces dépenses.