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Dans un nouvel article de la série Études & Résultats, la Drees analyse les implications du concept de dépenses "pré-engagées" sur le niveau de vie des ménages français. Partant de l’idée que certaines dépenses - telles que le logement ou la couverture santé - sont des dépenses incompressibles sur lesquelles un ménage n’a que peu de marge de manœuvre, la Drees élabore un "revenu arbitral" retranché de ces dépenses, pour mieux mesurer la marge de manœuvre réelle dont disposent les ménages. En partant de ce revenu arbitral, la direction relève que les écarts de niveau de vie s’accroissent alors entre les ménages, et que le taux de pauvreté s’élève à près de 22 %.
"Notre sujet est de faire en sorte que la stratégie de lutte contre la pauvreté se nourrisse des ambitions de l’État en matière de formation",explique Olivier Noblecourt, à propos de l’insertion des jeunes. Le délégué interministériel à la prévention et à la lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes présente ses pistes de travail devant les journalistes de l’Ajis, jeudi 8 février 2018. "Nous sommes dans une société où plus vous êtes jeune, plus vous risquez la pauvreté. En résumé, la pauvreté c’est l’âge et le niveau de formation", précise-t-il. Pour "armer les gens, leur donner des ressources", il mise notamment sur les compétences. Celles-ci commencent dès le plus jeune âge avec davantage de mixité dans les crèches, aujourd’hui largement réservées aux couples qui travaillent."Ce qu’on recherche, dans ce cas, ce n’est pas la garde de l’enfant,mais son développement."