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"Nous voulons donner une chance à un maximum de projets pour éviter la perte de compétitivité de la France en santé humaine, c’est notre philosophie", déclare Pascale Augé, présidente du directoire d’Inserm Transfert, dans une interview à AEF fin mars 2018. Elle revient également sur la collaboration avec les Satt qu’elle juge "très pragmatique". "Depuis 2014, la situation a beaucoup évolué. Le paysage est apaisé. Les conventions sont signées dans l’optique de maximiser les synergies", témoigne-t-elle. Par ailleurs, Pascale Augé indique qu’Inserm Transfert ne "source pas uniquement les innovations des laboratoires mais également les envies de création d’entreprise des scientifiques". Enfin, elle dresse un premier bilan du programme Acction (accélérateur de thérapies innovantes en phase clinique) lancé il y a deux ans et explique sa stratégie en termes de partenariats public-privé.
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L'Université de Bordeaux, la Satt AST (Aquitaine science transfert), l'Inserm et sa filiale de valorisation Inserm Transfert se sont entendus, fin 2013, sur une lettre d'intention qui acte, jusqu'à fin 2015 soit jusqu'à la fin du contrat quinquennal en cours, un partage du travail pour la valorisation de projets de recherche dès leur détection et une information réciproque sur les 15 UMR (unités mixtes de recherche) et 3 UMS (unités mixtes de service) concernées. « Il s'agit d'optimiser les ressources pour amener les produits de la recherche le plus vite sur le marché », résume Maylis Chusseau, présidente de la Satt Aquitaine, qui revient aussi pour AEF sur le bilan de cette structure. Seize mois après son lancement, AST a financé 26 dossiers, dont la moitié dans le secteur santé, pour un total de 3,6 millions d'euros.
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