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L’inspection du travail estime que la société de livraison de repas à domicile Deliveroo, qui travaille avec des coursiers auto-entrepreneurs, pratique en réalité du travail dissimulé, rapporte Mediapart dans un article daté du mardi 13 mars 2018. Selon le site d’informations en ligne, le parquet de Paris a reçu courant février un procès-verbal de l’inspection du travail de Paris qui "risque de déboucher sur des poursuites pénales". Au sujet des "quelque 2 286 coursiers" de l’agglomération parisienne, les inspecteurs du travail estiment qu’il y a bien un "lien de subordination juridique" entre Deliveroo et les coursiers, qui sont en outre placés dans une situation de "dépendance technique et économique", cite Mediapart.
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"Le Medef demande aux pouvoirs publics, en lien étroit avec l’Acoss, de prendre rapidement des mesures afin de sécuriser les entreprises au regard du risque de requalification" de travail indépendant en travail salarié. Le mouvement patronal réagit ainsi, dans un communiqué publié mercredi 18 mai 2016, aux informations selon lesquelles l’Urssaf Île-de-France a engagé deux procédures contre Uber, accusant la plateforme d’avoir "intentionnellement organisé une forme de détournement de statut". Selon le directeur de la réglementation, du recouvrement et du service à l’Acoss, Jean-Marie Guerra, cité par l’AFP, l’Urssaf démontre en effet "qu’il existe bien un lien de subordination entre Uber et ses chauffeurs", et que la plateforme est donc redevable de cotisations sociales. Pour le Medef, ce type de contentieux risque de freiner la création d’emplois d’un nouveau genre.