Après l'accès au 1er cycle universitaire, le gouvernement veut réformer l’organisation de la licence. Des nouvelles versions des arrêtés licence et du cadre national des formations doivent être présentées d’ici fin mai au Cneser. Quels sont les enjeux des discussions et quelles sont les positions des acteurs ? AEF fait le point sur les textes actuels et interroge des organisations plutôt favorables à la loi ORE (CPU, Sgen-CFDT, Sup'Recherche-Unsa, Fage) et celles qui s'y opposent (Snesup-FSU, Unef). La concertation menée au sein de 4 groupes de travail portant sur le contrat de réussite étudiant (parcours des admis "oui, si"), l’ingénierie de formation (licence en 4 ans, compensation, 1 500 h...), les dispositifs d’évaluation (contrôle continu…) et sur la professionnalisation de la formation s’achève. S’ouvre une phase de négociation.
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"Il y a un grand mouvement de désinformation, certains disent aux étudiants : 'il n’y aura plus de compensation de notes', je tiens à les rassurer, c’est faux. On dit aux étudiants qu’ils ne pourront plus redoubler, je tiens à les rassurer, c’est entièrement faux", insiste Frédérique Vidal sur France 2, mercredi 4 avril 2018. "Il y a une forme de manipulation", ajoute-t-elle sans vouloir "accuser qui que ce soit". La ministre de l'ESRI se défend de ces accusations alors que l’Unef indiquait dans son appel à la mobilisation pour la journée du 3 avril que le Plan étudiants remet en cause les rattrapages et la compensation de matières, "piliers indispensables de l’arrêté licence, sorte de code du travail cadrant les droits des étudiant·e·s dans les universités". La "concertation" sur l’arrêté licence, qui doit aborder ces sujets, s’ouvrira la semaine prochaine (lire sur AEF info).