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Une première réunion de concertation s'est tenue le 8 mars 2018 au ministère de la santé sur l'exercice infirmier en pratique avancée au cours de laquelle les syndicats infirmiers et médicaux ont été invités à s'exprimer sur des projets de textes élaborés par la DGOS. Le Sniil, l'un des syndicats infirmiers libéraux, s'est montré critique, pointant notamment l'absence de référence à la consultation infirmière ou à la "science infirmière". "Il est question de la conduite d'un entretien avec le patient, de réaliser une anamnèse de sa situation et de procéder à un examen clinique, ce qui est la définition d'une consultation, sauf que le mot n'y figure pas", pointe Catherine Kirnidis, la présidente du Sniil. Les médecins libéraux, eux se montrent très réservés. Pour la CSMF, ces projets de textes "remettent en cause le parcours de soins et le rôle même du médecin traitant".
La Fédération nationale des infirmiers s’est élevée la semaine dernière contre les conclusions tirées par la HAS dans son bilan 2014 des protocoles de coopération de l’article 51
La commission des affaires sociales a adopté jeudi 19 mars en début de soirée le projet de loi relatif à la santé, renommé "projet de loi de modernisation de notre système de santé". Parmi les principaux amendements adoptés par la commission, il faut souligner celui instaurant le tiers payant généralisé à compter de 2017 (lire sur AEF), celui définissant ce qu'est une équipe de soins primaires, celui créant les GHT (groupements hospitaliers de territoire) ou encore un amendement gouvernemental instaurant un "droit à l'oubli" afin d'améliorer l'accès à l’assurance et à l’emprunt des personnes ayant eu un problème grave de santé. La séance publique sur le projet de loi aura lieu à partir du mardi 31 mars 2015, date choisie par plusieurs syndicats médicaux et paramédicaux opposés au texte pour relancer la mobilisation.