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Claire Landais, maître des requêtes au Conseil d’État, est nommée secrétaire générale de la défense et de la sécurité nationale en conseil des ministres, mercredi 28 février 2018. Elle remplacera, à compter du 5 mars 2018, Louis Gautier, qui occupait ce poste depuis octobre 2014 et sera "appelé à d’autres fonctions". Claire Landais a notamment été directrice des affaires juridiques au ministère de la Défense de 2012 à 2017.
Clarifier l’organisation de la cyberdéfense française, adopter un schéma de classement des attaques informatiques, s’appuyer sur les opérateurs de télécommunications pour détecter des attaques : telles sont quelques-unes des préconisations de la revue stratégique de cyberdéfense, présentée publiquement à Paris, lundi 12 février 2018. Confiée au SGDSN à l’été 2017, cette revue est censée mettre en œuvre la stratégie française en matière de cyberdéfense. Les deux principaux objectifs sont de "rehausser le niveau général de la protection de la France et durcir la sécurité des réseaux de l’État et des OIV", affirme Louis Gautier, secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale. Ce rapport insiste notamment sur le rôle de l’État pour assurer la cyberdéfense de la Nation, non seulement en termes d’anticipation et de détection, mais aussi d’attribution et de réaction.
"Dans l’optique d’accroître encore leur potentiel de nuisance, les groupes terroristes affirment leur volonté à acquérir tout type de substances nucléaire, radiologique, biologique ou chimique susceptibles d’aggraver les conséquences d’un attentat", écrit le SGDSN (Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale) dans un document présenté jeudi 30 mars 2017, en vue de la publication fin avril 2017 d’une étude sur les "chocs futurs" qui guettent la France d’ici à 2030. Aux côtés de la dissuasion nucléaire, des risques biologiques ou encore de la gestion des frontières, le terrorisme fait partie des "transformations et ruptures technologiques" prévisibles, estime le SGDSN. "Ce sont des domaines qui vont bouleverser les pratiques et peuvent poser des questions en termes d’éthique et d’évolution des droits", explique le SGDSN Louis Gautier.