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La fédération Coorace est globalement satisfaite de "l’esprit qui sous-tend les recommandations" du rapport rendu le 16 janvier 2018 par le président du groupe SOS, Jean-Marc Borello à la ministre du Travail, sur le thème de l’inclusion dans l’emploi, mais elle reste "vigilante" sur les moyens alloués pour mettre en œuvre ses propositions. C’est tout particulièrement le cas pour la proposition d’augmenter annuellement de 20 % les effectifs pris en charge par l’IAE, tandis que le budget de 50 millions d’euros prélevée sur le PIC (plan d’investissement dans les compétences) pour former ces publics lui semble "totalement insuffisant."
L’Udes salue les conclusions du rapport de Jean-Marc Borello et souhaite "une mise en œuvre rapide de ses propositions". L’Union salue la création du "Parcours emploi compétences" ou encore de la proposition de réserver 100 millions d’euros du PIC pour la formation des sortants de PEC et pour l’insertion par l’activité économique. Elle s’interroge, en revanche, sur la concrétisation de "l’employeur-abilité" : qui définira la situation de chaque entreprise ? Cette notion suscite également des questions du côté du Mouvement associatif. Celui-ci craint que cette "employeur-abilité" ne pénalise les petites ou jeunes associations, qui sont en outre très touchées par la baisse des contrats aidés. Le mouvement salue, en revanche, le renforcement des dimensions de formation et d’accompagnement. Il ajoute que le rapport contient "de nombreuses propositions" que le Mouvement associatif soutient.