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Les "premiers résultats" de la création de 3 secteurs multicollèges installés à la rentrée 2017 à Paris sont "très encourageants", déclare Luc Pham, Dasen adjoint en charge du second degré dans l’académie, le 20 février 2018. Luc Pham note que la composition des établissements est plus homogène socialement et que "l’évitement vers le privé" diminue. Dans un cas, l’expérimentation conduit aussi à une "dynamique pédagogique commune" entre deux établissements. "La mixité sociale ne passe pas uniquement pas les secteurs multicollèges", note Luc Pham : l’académie veut "rendre les secteurs entre écoles et collèges plus cohérents". Il désigne aussi "plusieurs pistes" pour poursuivre "le travail d’amélioration" d’Affelnet et évoque l’Observatoire de la mixité et de la réussite éducative, créé en février 2018.
La procédure de "choix scolaire régulé" - comme Affelnet à Paris - est "un outil innovant" pouvant avoir un impact "beaucoup plus fort sur le degré de mixité sociale et scolaire" que l’application de la carte scolaire, écrivent Gabrielle Fack et Julien Grenet, tous deux chercheurs à l’École d’Économie de Paris, dans une étude publiée par la Depp en septembre 2016 (lire sur AEF). "En France, nous avons trop peu conscience [qu’Affelnet est] un levier puissant pour lutter contre la ségrégation", déclare Julien Grenet à AEF. Parmi les facteurs de ségrégation à Paris, l’étude repère que les secondes à recrutement particulier en expliquent "plus du quart" à la rentrée 2012, presque autant que la division de la capitale en quatre districts. Les choix des familles, eux, nourrissent plus de la moitié de la séparation des classes sociales dans le système éducatif.