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Trente quartiers "de reconquête républicaine" en zone de compétence de la police nationale et 20 départements "mieux accompagnés" en zone gendarmerie. C’est dans ces territoires que sera déployée, en septembre 2018 puis en janvier 2019, la police de sécurité du quotidien lancée par le ministère de l’Intérieur (lire sur AEF info). AEF présente, dans deux cartes interactives, les villes, quartiers et départements retenus et détaille les objectifs spécifiques à chaque localité.
Plusieurs élus réagissent à l’annonce des sites sélectionnés dans le cadre de la police de sécurité du quotidien, jeudi 8 février 2018. Le maire (LR) de Nice, Christian Estrosi, se "réjoui[t] de bénéficier d’effectifs supplémentaires", mais souligne qu'"il faudra évaluer la police de sécurité du quotidien sur un temps long". Pour le député Mickaël Nogal (LREM, Haute-Garonne), la police de sécurité du quotidien "sera une police aux ambitions renouvelées, respectée, sur-mesure, connectée et partenariale". Le député Stéphane Peu (PCF, Seine-Saint-Denis) est pour sa part "déçu" que Saint-Denis ne fasse pas partie des villes sélectionnées et s’étonne de l'"opacité des choix des villes retenues, sans rapport avec le taux de délinquance". Le sénateur François Grosdidier (LR, Moselle) craint pour sa part "un rhabillage des ZSP et brigades spécialisées de terrain".
Les syndicats de police saluent les annonces de Gérard Collomb lors du lancement de la police de sécurité du quotidien, jeudi 8 février 2018 à Paris, mais font part de leur vigilance quant à la mise en œuvre de cette réforme. Si l’ensemble des organisations se félicitent de la fin de la "politique du chiffre", plusieurs d’entre elles soulignent que des annonces similaires ont déjà été faites au cours des dernières années mais n’ont pas été suivies d’effets. Les syndicats rappellent également leurs attentes quant à la simplification de la procédure pénale et à la réduction des "tâches indues".
"Nous voulons décentraliser pour donner plus de pouvoirs aux commissaires et aux commandants de gendarmerie, de manière à ce qu’ils définissent une vraie stratégie pour leur territoire." C’est ce qu’indique Gérard Collomb lors de la présentation de la police de sécurité du quotidien à Paris, jeudi 8 février 2018. Le ministre de l’Intérieur envisage également d'"adapter" le profil des effectifs affectés dans les sites qui mettront en œuvre la réforme "en fonction du type d’insécurité contre lequel ils devront lutter". Selon les résultats du sondage mené par le ministère de l’Intérieur et Opinionway, 59 % des policiers et des gendarmes estiment que les décisions sont trop souvent définies au niveau national. "Il faut faire varier le type de réponse à la délinquance suivant les territoires", observe Gérard Collomb. AEF détaille plusieurs des exemples de dispositifs prévus.